mercredi 14 mai 2014

Technologie: Google prévoit connecter le cerveau à une intelligence artificielle

Soumis par Gestion le 7 mai 2014
 


En mars, Ray Kurzweil, directeur du développement et ingénieur en chef de Google, a déclaré que des nanorobots intracérébraux branchés sur nos neurones (http://go.nahben.harmovea.20.1tpe.net) nous connecteraient à Internet vers 2035, rapporte Laurent Alexandre dans Le Monde. Google est déjà le leader mondial des neurotechnologies, précise-t-il.

Les cerveaux seront ainsi interfacés avec une intelligence artificielle qui, en 2045, sera un milliard de fois plus puissante que la réunion de tous les cerveaux humains, dit Kurzweil.

En quelques décennies, résume Alexandre, Google aura transformé l’humanité : d’un moteur de recherche, il sera devenu une neuroprothèse.
 
Dans environ 15 ans, Google fournira des réponses à vos questions avant même que vous ne les posiez, a déclaré Ray Kurzweil. L’on pourra transférer notre mémoire (http://go.6e616862656ez2ec6861726d6f766561.20.1tpe.net)et notre conscience dans des microprocesseurs, ce qui permettrait à notre esprit de survivre à notre mort biologique.
 
Ces neurotechnologies posent évidemment plusieurs questions éthiques. Google vient de créer un comité d’éthique consacré à l’intelligence artificielle qui devra réfléchir à des questions telles que : faut-il mettre des limites à l’intelligence artificielle ? Comment la maîtriser ? Doit-on l’interfacer à nos cerveaux biologiques ?

Dans une tribune publiée le 1er mai dans The Independent, le physicien Stephen Hawking et le Nobel de physique Frank Wilczek, estimaient avec des coauteurs que la réussite dans la création de l’intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire humaine. Mais que, ce pourrait aussi être le dernier, à moins que nous apprenions comment éviter les risques engendrés par cette création. Ils regrettaient que la recherche sur ces questions soit cantonnée à quelques institutions à but non lucratif.

Selon le fondateur de Deep Mind récemment racheté par Google, rapporte Laurent Alexandre, le risque de neuro-manipulation, de neuro-hacking et donc de neuro-dictature est immense. Nous devons encadrer le pouvoir des neuro-révolutionnaires : la maîtrise de notre cerveau va devenir le
premier des droits de l’homme.
 

mardi 13 mai 2014

Invention: Asimo, le robot de Honda à l'allure humaine.


Asimo peut courir (si vous aimez la course,cliquez ici:http://go.nahben.souleres.9.1tpe.net), sauter, danser, serrer la main, monter les escaliers et même servir à boire. Sous cette allure humaine se cache la nouvelle mouture du robot humanoïde de Honda.
             

Asimo est l’acronyme de Advanced Step in Innovative MObility (une étape de plus vers la mobilité innovatrice, en français). La nouvelle génération de ce robot vient d’être présentée à New
York. © Vanillasse, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

« Bonjour New York, merci d'être venus aujourd'hui ! »La voix enregistrée est celle d'un garçon de 16 ans. Mais celui qui parle est un robot blanc de 1,30 m pour 50 kg. Sa tête ronde en forme de casque et son corps blanc font penser à un enfant en combinaison d'astronaute.  

Asimo, dont la toute dernière version faisait ses débuts mercredi à New York, est le descendant de plusieurs générations de robots sur lesquels Honda travaille depuis plusieurs décennies. Les ingénieurs du groupe japonais ont étudié les mouvements humains pour tenter de les reproduire artificiellement. C’est en 1986 qu’est apparu le premier parent d’Asimo. Il s’agissait alors d’un appareil cubique porté sur deux jambes et dont chaque pas prenait quinze secondes environ. Depuis, l'apparence est devenue plus humaine et les mouvements sont beaucoup plus fluides.

Asimo sera-t-il un futur robot d’assistance pour les personnes âgées ou
handicapées ? © Honda

Le premier Asimo ayant l'allure actuelle est né en 2000. La génération 2014 est beaucoup plus performante : le robot peut courir à 9 km/h(Un robot fait gagner aux courses hippiques: http://go.nahben.souleres.17.1tpe.net), marcher et monter un escalier dans la foulée sans s'arrêter. S'il ne fait que marcher, la batterie au lithium située dans son ventre donne à Asimo environ 40 minutes d'autonomie avec un rechargement.

Un robot plus fluide

Honda a beaucoup travaillé sur l'équilibre et la stabilité d'Asimo. Ces efforts ont payé : le robot peut sauter à pieds joints ou à cloche-pied, taper dans un ballon et même danser en bougeant les jambes et les bras presque en rythme. Les ingénieurs du groupe japonais vantent aussi la dextérité de ses dix doigts: il peut serrer la main, parler en langue des signes américaine ou japonaise, et même servir à boire.

La démonstration a été réalisée sur une table où il s'agissait de servir un verre. Asimo a doucement pris la bouteille (rigide) d'une main, dévissé le bouchon de l'autre puis a saisi le gobelet en carton pour y verser le jus d'orange.

Le secret de cette dextérité impressionnante réside dans une caméra cachée derrière la visière du casque et dans les capteurs présents dans les doigts. « Les données collectées par le robot sont évaluées en temps réel, explique Satoshi Shigemi, l'un des ingénieurs de Honda. Cela lui permet de ne pas faire tomber ou écraser le gobelet. » L'essentiel du système informatique est camouflé dans une sorte de sac à dos.

Asimo, futur robot d’assistance ?

Avec Asimo, Honda veut faciliter l’acceptation des robots par le public. Sa petite taille ne le rend pas inquiétant et le met à la hauteur d'une personne coincée dans un lit ou un fauteuil roulant. « Nous espérons que dans le futur, Asimo pourra s'occuper des personnes âgées », envisage Satoshi Shigemi. Il pourrait par exemple les guider dans lieux publics, les aider à prendre leurs médicaments, etc.

Mais cela n'est pas pour tout de suite. La démonstration de mercredi était programmée à l’avance et, pour servir au grand public, Asimo doit d’abord apprendre à opérer en terrain réel. « Ce n’est pas les gens qui doivent s’adapter à Asimo, mais plutôt le robot qui doit s'adapter aux gens », commente Satoshi Shigemi. À terme, les constructeurs souhaiteraient que le robot puisse distinguer les mouvements et qu’il s’adapte à la situation. Il faudra par exemple qu’il comprenne si une personne s'approchant veut interagir avec lui ou si, au contraire, il doit s'écarter.

Satoshi Shigemi reconnaît qu’une telle mise au point de son robot prendra du temps. Cependant, cette durée pourrait se réduire à quelques années si l’on restreint l'utilisation du robot à certaines fonctions, pour jouer les réceptionnistespar exemple.

http://go.6e616862656ez2ec736f756c65726573.9.1tpe.net 
 http://go.6e616862656ez2ec736f756c65726573.17.1tpe.net

samedi 10 mai 2014

Invention: Impression 3D : un plâtre équipé d'un dispositif à ultrasons.

Technologie: L'Osteoid devrait permettre de réparer les fractures osseuses plus rapidement qu’avec un plâtre classique.



Réalisé par impression 3D, l'Osteoid doit permettre de réparer les fractures osseuses plus rapidement grâce à un système à ultrasons. adesignaward.com

OSTEOID. Réparer les fractures osseuses près de 40% plus rapidement qu’avec un plâtre classique ? C’est la prétention de l’Osteoid, un plâtre réalisé par impression 3D et imaginé par le designer turc Deniz Karasahin, qui a reçu pour cette invention le premier prix du A’ Design Award dans la catégorie "3D Printed Forms and Products Design".


Léger, aéré et résistant à l'eau, l'Osteoid n'empêche pas son porteur de prendre une douche et peut être facilement glissé dans une chemise ou une veste. Il est également peu encombrant, car conçu selon la morphologie du malade.


Un système de consolidation des fractures par ultrasons 


Surtout, ce plâtre d’un nouveau genre utilise un système à ultrasons qui doit permettre aux os de se ressouder 38% plus rapidement qu'avec un plâtre classique.

Ce dispositif LIPUS (Low Intensity Pulsed Ultra Sound) qui équipe l'Osteoid est un système de consolidation des fractures par ultrasons de basse intensité à destination des fractures récentes non consolidées.


Il comporte une unité de commande reliée par un fil à un petit émetteur d'ultrasons qui doit être placé au-dessus du site de fracture pendant 20 mn par jour. Les alvéoles qui rendent ce plâtre si léger et aéré permettront de placer les électrodes aux endroits les plus propices à la consolidation de l'os.


Un soutien renforcé à l'endroit de la fracture

 
Les moulages imprimés seront adaptés à chaque patient. Pour cela, une série de radiographies sera réalisée pour définir la blessure, avant que des scans 3D permettent de disposer d'une vision numérique des muscles.


Transmises à un logiciel de modélisation, ces données permettront de réaliser le plâtre via une imprimante 3D avec un soutien renforcé à l'endroit de la fracture. Il est enfin installé sur le patient qui le gardera jusqu'à sa guérison.


Seul inconvénient : un temps de fabrication nettement plus long que celui d'un plâtre classique : ce dernier peut en effet être posé en une dizaine de minutes tandis que l'Osteoid demandera environ 3 heures de fabrication. Mais nul doute qu'avec l'amélioration de l'impression 3D, il sera possible de réduire cette durée à l'avenir.

dimanche 26 janvier 2014

Atteindre Mars en 3 heures: anti-gravitation et hyperespace à notre portée ?

Aussi incroyable que cela puisse paraître, le gouvernement des Etats-Unis étudie actuellement un moteur "hyperspatial". Ce moteur pourrait faire des voyages interstellaires à travers d'autres dimensions une réalité.

L'engin hypothétique, dont les grandes lignes du principe sont tracées mais qui est basé sur une théorie controversée sur la structure de l'univers, pourrait potentiellement permettre à un vaisseau spatial de se déplacer de la Terre jusqu'à Mars en trois heures et ne mettrait que 80 jours pour atteindre une étoile située à 11 années-lumière, selon un article du magazine New Scientist.


 


Le moteur, en théorie, fonctionne en créant un intense champ magnétique qui, selon les idées initialement développées par le défunt scientifique Burkhard Heim dans les années 50, produirait un champ gravitationnel et permettrait la propulsion d'un vaisseau spatial.

En outre, si le champ magnétique produit était suffisamment élevé, le vaisseau glisserait dans une dimension différente où la vitesse de la lumière est plus rapide, ce qui permettrait d'atteindre des vitesses extraordinaires. La simple coupure du champ magnétique aurait comme conséquence la réapparition du vaisseau dans notre propre espace à trois dimensions.

L'US Air Force a manifesté de l'intérêt pour l'idée et les scientifiques travaillant pour le Département de la Défense américain (qui possède un appareil connu sous le nom de "Z machine" susceptible de produire le genre de champ magnétique nécessaire pour piloter le moteur) indique qu'un essai pourrait être envisagé si la théorie est soumise à une analyse minutieuse.

Le Professeur Jochem Hauser, physicien à l'université des sciences appliquées de Salzgitter en Allemagne, ancien aérodynamicien à l'ESA et qui est un des scientifiques ayant proposé l'idée, a fait savoir que si tout allait bien un moteur opérationnel pourrait être testé dans environ cinq ans. Cependant, il prévient que le moteur est basé sur une théorie fortement controversée qui exigerait un changement crucial de notre compréhension actuelle des lois de la physique.

"Rien n'est joué" dit-il, "nous devons d'abord prouver que la science sous-jacente est correcte et certains physiciens ont une opinion différente. Mais si la théorie est correcte, alors ce ne sera plus de la science-fiction, mais un fait scientifique avéré".

L'attention des autorités américaines avait été attirée après que le professeur Hauser et un scientifique autrichien, Walter Dröscher, aient écrit un article intitulé "Guide pour un appareil de propulsion spatial basé sur la théorie quantique de Heim".

Une théorie à prouver

Au début des années 1950, Heim a commencé à réécrire les équations de la relativité générale dans un cadre quantique. Il est parti de l'idée d'Einstein que les forces de gravitation émergent des dimensions d'espace et de temps, mais il a proposé que toutes les forces fondamentales, comme l'électromagnétisme, pourraient en fait émerger d'un nouvel ensemble différent de dimensions. À l'origine il a suggéré quatre dimensions supplémentaires, mais en a éliminé deux, pensant qu'elles n'étaient à l'origine d'aucune force, et a donc finalement rajouté un nouveau "sous-espace" bidimensionnel à l'espace-temps quadridimensionnel d'Einstein.

Dans le monde "héxadimensionnel" de Heim, les forces gravitationnelle et électromagnétique sont couplées. Même dans notre monde quadridimensionnel familier, il existe un lien entre les deux forces par le comportement des particules fondamentales telles que l'électron. Un électron possède une masse et une charge. Quand un électron tombe sous l'action de la gravité, sa charge électrique mobile crée un champ magnétique. Si l'on utilise un champ électromagnétique pour accélérer un électron, alors le champ gravitationnel lié à sa masse se déplace. Mais dans les quatre dimensions que nous connaissons, on ne peut pas modifier la force de la gravité simplement en produisant un champ électromagnétique.

Dans la théorie de l'espace et du temps de Heim, cette limitation disparaît. Selon lui, il est possible de convertir l'énergie électromagnétique en énergie gravitationnelle et vice-versa, et il a prédit qu'un champ magnétique tournant pouvait réduire suffisamment l'influence de la gravité sur un vaisseau spatial pour lui permettre de décoller.

Heim présenta sa théorie en 1957 et il devint immédiatement célèbre dans les milieux scientifiques. Cependant il était réticent à la divulguer sans pouvoir la prouver expérimentalement et peu de gens la connaissent finalement. Il continua ses travaux dont l'un des résultats fut un théorème contenant toute une série de formules pour calculer les masses des particules élémentaires, ce que les théories conventionnelles ne réussissaient pas à faire jusque là. D'une manière très abstruse que peu de physiciens comprenaient, les formules déterminaient la masse des particules à partir de leurs caractéristiques physiques, comme la charge ou le moment angulaire.

Après la publication de ce théorème, Heim n'a plus jamais travaillé sur sa théorie hyperspatiale. Ce n'est que vers 1980 que Walter Dröscher reprit son idée dont il produisit une version étendue: un "espace de Heim-Dröscher", description mathématique d'un univers à huit dimensions, dont les quatre forces fondamentales de la physique pouvaient provenir. Mais ce n'est pas tout. Selon Dröscher, si la vision de Heim doit avoir un sens, alors deux forces fondamentales supplémentaires sont nécessaires. Elles sont de la famille de la gravitation: une force d'anti-gravitation répulsive analogue à l'énergie noire qui semble provoquer l'accélération de l'expansion de l'Univers, et une autre qui pourrait permettre d'accélérer un vaisseau spatial sans utiliser une quelconque fusée classique à carburant.

Cette dernière force résulte de l'interaction des 5ème et 6ème dimensions de Heim et des deux autres dimensions que Dröscher a introduites, qui génère des couples de "gravitophotons", particules médiatrices de la conversion réciproque des énergies électromagnétique et gravitationnelle.

Prouver cette théorie requiert un énorme anneau en rotation autour d'une spire supraconductrice pour créer un champ magnétique intense. Selon Dröscher, si le courant dans la spire est assez élevé et le champ magnétique suffisamment intense, les forces électromagnétiques peuvent équilibrer la force gravitationnelle agissant sur l'anneau de telle façon qu'il puisse flotter librement. Il indique que pour qu'un vaisseau de 150 tonnes puisse s'élever, un champ magnétique de 25 Tesla est nécessaire (soit 500.000 fois le champ magnétique terrestre) avec des impulsions brèves à 80 Tesla.

Dröscher est quelque peu nébuleux dans les détails, mais il indique qu'un vaisseau équipé d'une spire et d'un anneau pourrait être propulsé dans un hyperespace multidimensionnel où les constantes de la nature seraient différentes et où même la vitesse de la lumière serait plusieurs fois plus élevée que celle que nous connaissons.

jeudi 19 décembre 2013

En projet : une imprimante 3D en métal... en open source


Bien que l’impression 3D à partir de matière plastique soit désormais suffisamment abordable pour s’adresser au grand public, cela est loin d’être le cas pour l’impression 3D d’objets en métal. Mais une équipe de scientifiques de l’université technologique du Michigan entend changer les choses avec un projet d’imprimante à bas coût, dont les plans de conception sont open source. L’idéeest d’inciter les volontaires à améliorer l’appareil pour le populariser.

Vous avez besoin d’un boulon de 13, mais pas envie d’acheter tout un sachet ?
Bientôt, peut-être, vous n’aurez plus qu’à aller dans votre garage pour l’imprimer, tout simplement ! Une équipe de l’université technologique du Michigan (MTU) a mis au point une imprimante 3D capable de fabriquer des pièces en métal.  Contrairement à l’impression 3D à partir de plastique qui commence à se démocratiser au point d’être proposée dans certains bureaux de La Poste, l’impression 3D en métal est encore peu accessible. Les modèles existants valent plusieurs centaines de milliers d’euros et sont réservés à un usage industriel. L’intérêt du projet lancé à la MTU est qu’il est entièrement open source et que l’imprimante ne coûte que 1.500 dollars à fabriquer (soit un peu plus de 1.100 euros). De quoi mettre cette technologie à la portée du plus grand nombre. Les scientifiques et les designers pourraient créer facilement des prototypes, des TPE et PME auraient la possibilité de fabriquer des pièces de rechange ou des outils, sans oublier bien sûr tous les « makers », ces bricoleurs ingénieux qui pourraient ainsi concevoir eux-mêmes de nombreux appareils à moindres frais.


Joshua Pierce, professeur de science des matériaux et d’ingénierie, et son équipe ont conçu cet appareil d’impression 3D à partir d’un poste à souder MIG (en anglais, metal inert gas), une forme de soudure à l’arc. Il utilise un fil de soudure à base de fer, qui peut contenir différents éléments comme l’aluminium, le manganèse, le nickel ou encore le titane, selon les propriétés mécaniques et la résistance à la corrosion que l’on souhaite obtenir. La fusion du métal s’opère sous l’effet d’un arc électrique qui se produit lorsque le fil de soudure entre au contact de la pièce à souder, elle-même reliée à la masse du poste MIG. Du gaz argon est
injecté en permanence sur l’arc électrique pour isoler le métal en fusion de l’air ambiant. Appliquée à l’impression 3D, cette technique a permis aux scientifiques de la MTU de fabriquer un pignon d’engrenage en métal. Un début encourageant, mais de leur propre aveu encore sommaire.

Répliquerle modèle RepRap C’est précisément pour cette raison que le projet a été pensé pour être open source, afin de s’en remettre à la communauté des makers pour faire rapidement évoluer la version de base. « D’ici un mois, je vous garantis que quelqu’un aura
fabriqué une imprimante 3D métal meilleure que la nôtre », assure Joshua Pierce. Tous les plans nécessaires à la fabrication de cette imprimante sont disponibles via la plateforme collaborative Appropedia.  L’idée est de réaliser pour l’impression 3D en métal ce qui a été accompli pour l’impression 3D plastique avec le projet RepRap.  Imaginé par des chercheurs de l’université de Bath (Angleterre), il s’agit d’une imprimante 3D autoréplicative dont les plans sont disponibles sous licence libre GNU.  Avec un tel appareil, chacun peut réaliser ou réparer des objets. L’équipe de la MTU vise le même objectif. D’ailleurs, le microcontrôleur Melzi (dérive d’un module Arduino Leonardo) qui équipe leur imprimante est le même que celui des modèles RepRap.  Les plans de pièces en métal peuvent être créés et modifiés à partir d’un logiciel d’édition 3D tel que Blender ou OpenSCAD et exportés au format de fichier STL.


Cependant, le recours à la soudure MIG impose de nombreuses mesures de sécurité. Il faut
impérativement porter un masque ou des lunettes de soudure pour pouvoir observer le processus d’impression. En raison de la fumée et des étincelles provoquées par la soudure à l’arc, l’imprimante devra être installée dans une pièce dégagée et aérée, de préférence un garage ou un atelier. La manipulation des pièces doit se faire avec des pinces ou des gants. 
«L’impression 3D en métal vous expose à un processus de soudure durant une période plus longue que pour de la soudure classique. Assurez-vous que votre peau est protégée afin d’éviter les coups de soleil », peut-on lire sur la page du projet. Autant dire qu’une utilisation par un public novice n’est pas encore d’actualité. Mais pas de quoi dissuader les amateurs qui voudront découvrir cette technologie enfin à leur portée.
 

dimanche 1 décembre 2013

Une nouvelle molécule force le SIDA à s’auto-détruire !

Nous avons fait d’énormes progrès vers la destruction du VIH, ce virus qui s’attaque au système immunitaire et qui provoque le SIDA. Toutefois cette maladie existe toujours, causant près de deux millions de décès chaque année, en grande partie parce que ce virus développe des mutations résistantes aux médicaments. Et si…

Des chercheurs de l’Université Drexel ont pensé une approche radicalement différente… Ils ont découvert une molécule qui trompe le virus, le poussant à s’auto-détruire AVANT qu’il n’infecte les cellules.

Comme tous les virus, le VIH fonctionne en transformant les cellules saines via l’insertion de son ADN. Celles-ci continuent de proliférer, en étant hélas, porteuses du virus. C’est là que le Dual Action Virolytic Entry Inhibitor, ou DAVEI, entre en jeu.

Il combine un composant qui modifie le mécanisme de liaison cellulaire du VIH à une protéine qui trompe le virus en ouvrant ses protections. DAVEI sélectionne les cellules atteintes, le virus réagit alors comme s’il était attaché à une cellule et sort de son contenant.

Ainsi, en dispersant les composants du virus et en l’empêchant d’intégrer une cellule, DAVEI le rend inoffensif. Bien sûr, davantage de recherches sont nécessaires, mais une solution ciblée qui inactive mécaniquement le VIH pourrait aider à combattre même les souches virales résistantes aux médicaments.
    sourcesMedicalxpress.

"L’homme qui vivra 1.000 ans… est déjà né !"

 

Santé "On a commencé à euthanasier la mort"

Cette prophétie aussi incroyable que surprenante est signée Laurent Alexandre. Un simple aperçu de son curriculum vitae impressionne déjà:
chirurgien-urologue et neurobiologiste, diplômé de Science Po, d'HEC et
de l'ENA, fondateur de Doctissimo et auteur de l’essai ‘La mort de la mort’. Ce Français vivant à Bruxelles s’est penché sur les bouleversements de
l'humanité face aux progrès de la science en biotechnologies. Son
constat a de quoi interpeller. Il s'est confié à nos confrères de
LaLibre.be.

Lors de vos conférences, vous concluez "l’homme qui vivra 1.000
ans est  probablement déjà né !". Cela sonne comme une provocation…


Non, c’est une conviction. Il est probable que l’homme qui vivra
1.000 ans est déjà né. Je n’ai pas dit qu’il s’agirait de quelqu’un de
mon âge, ni que cela est possible avec les technologies actuelles.
Quelqu’un qui naît aujourd’hui aura 90 ans en 2103, il bénéficiera des
nombreuses innovations en nano-biotechnologie juste inimaginables
aujourd’hui. Il s’agît de cellules souches, de thérapies géniques, de
séquençage de l’ADN et de futures innovations -inconnues à l’heure
actuelle- qui vont radicalement changer l’espérance de vie des humains.

Mais l’espérance de vie peut-elle s’envoler à ce point ?

En 250 ans, l’espérance de vie en Belgique a triplé, passant de 25 à plus de 80 ans. Actuellement, elle croît de 3 mois par an. En clair,
quand on vieillit une année, l’on ne se rapproche de sa mort que de 9
mois. A partir de là, il faut être conscient que toutes technologies qui permettent de modifier nos comportements biologiques ont une croissance de leurs capacités comparable à l’explosion des microprocesseurs avec
la Loi de Moore.


Ce qui signifie un doublement rapide de ces technologies.

Oui, contrairement à l’automobile, l’aviation et autres secteurs où les progrès sont lents. Prenons un seul exemple, le coût du séquençage
ADN a été divisé par 3 millions en seulement 10 ans : le premier a pris
13 ans, mobilisé 22.000 chercheurs à travers le monde et coûté 3
milliards de dollars. Demain, il prendra quelques heures et coûtera 100
dollars. Alors qu’en 1990, tous les savants affirmaient que ce serait - à jamais - impossible à réaliser, on dénombre aujourd’hui 1 million
d’humains dont l’ADN a été séquencé.

Quel est l’intérêt de séquencer l’ADN de tous les humains ?

Ce séquençage offre une lecture des 3 milliards d’instructions ou
messagers chimiques présents dans nos chromosomes, soit notre identité
biologique qui définit la manière avec laquelle nous sommes construits. A partir de cette lecture, on a une idée précise des pathologies qu’on va avoir et des traitements à appliquer. Dans un premier temps, nous
savons lire mais pas encore modifier notre ADN. Dès les années 2018, le
bricolage de nos chromosomes deviendra possible. La modification de
l’ADN sera même une chose banale dans la prochaine décennie ! Ces
technologies nous offrent donc une explosion de notre capacité à changer notre nature et donc à faire reculer la mort.

Quand on évoque la mort de la mort, on pense immédiatement aux
cancers qui touchent en moyenne 1 Belge sur 3. Vous en tenez compte ?


Progressivement et d’ici 2025-2030, le cancer va devenir une
maladie banale et chronique, et ce, au même titre que le Sida l’est
devenu dans les pays développés grâce aux quadrithérapies. Le cancer ne
disparaîtra pas, mais on pourra le traiter facilement et il ne modifiera pas notre espérance de vie à l’avenir.

Concrètement, la science nous permettra de rééditer notre ADN et de remplacer certaines cellules par des composants électroniques ?

Les composants électroniques, on a commencé à le faire. Voyez les
pacemakers qui suppléaient les cellules cardiaques défaillantes, les
implants dans le cerveau contre la maladie de Parkinson qui remplacent
les cellules spécialisées ou encore les implants qui permettent de
combler les problèmes de surdité. L’hybridation de notre corps avec des
composants électroniques est en cours et va s’accélérer.  Quant à la
démocratisation de ces technologies, je n’ai pas d’inquiétudes : le prix devrait baisser très rapidement. Rappelez-vous que certains
spécialistes étaient très sceptiques en voyant les premiers téléphones
portables ou appareils photo numériques. Ils estimaient que cela ne
marcherait jamais à cause du prix. La société Kodak a complètement raté
le train numérique…

Vivre 1.000 ans, cela a un côté angoissant, non ?

Cela fait 250 ans que nous avons commencé à euthanasier la mort. Si ce phénomène devrait s’accélérer avec les nano-biotechnologies,  ce
serait un processus progressif, tant aux niveaux social, politique,
philosophique que religieux. On ne verra pas demain surgir un homme de
350 ans, nous avons donc le temps de nous y faire et de nous adapter.
D’ailleurs, en 2013, personne ne revendique un retour à une espérance de vie de 25 ans !

En tant que chirurgien, vous pensez qu’on ne touchera plus les patients lors d’opérations ?

La robotique chirurgicale progresse de manière très rapide. D’ici
15 ans, on peut raisonnablement penser que nous serons opérés par des
robots, dont les capacités seront nettement meilleures que celles des
humains.

Dans le milieu scientifique, votre thèse est-elle soutenue par

d’autres spécialistes ? On a un peu le sentiment que vous êtes seul à
être si affirmatif.


Je ne prétends pas être un gourou qui vend des pilules magiques qui vont augmenter l’espérance de vie. Je ne suis pas un nouveau Rika
Zaraï. En revanche, je suis un spécialiste des nano-biotechnologies qui
évalue la manière avec laquelle ces technologies vont changer. Il y a un courant de pensée aux Etats-Unis pour envisager une forte augmentation
de l’espérance de vie, mais les technologies dont je vous parle
(cellules souches, séquençage ADN,…) sont très récentes ! Le corps
médical commence juste à découvrir ces technologies qui semblaient
‘impossibles’. Ils envisagent à peine les possibles applications
futures. En Belgique, une majorité de médecins ignorent encore qu’on
sait séquencer les 3 milliards d’instructions de l’ADN ! Il va falloir
quelques années pour apprendre aux médecins les potentialités des
nano-biotechnologies. Ce n’est que le début de la fin de la mort.