Soumis par Gestion le 7 mai 2014
En mars, Ray Kurzweil, directeur du développement et ingénieur en chef de Google, a déclaré que des nanorobots intracérébraux branchés sur
nos neurones (http://go.nahben.harmovea.20.1tpe.net) nous connecteraient à Internet vers 2035, rapporte Laurent
Alexandre dans Le Monde. Google est déjà le leader mondial des
neurotechnologies, précise-t-il.
Les cerveaux seront ainsi interfacés avec une intelligence artificielle
qui, en 2045, sera un milliard de fois plus puissante que la réunion de
tous les cerveaux humains, dit Kurzweil.
En quelques décennies, résume Alexandre, Google aura transformé
l’humanité : d’un moteur de recherche, il sera devenu une neuroprothèse.
Dans environ 15 ans, Google fournira des réponses à vos questions avant
même que vous ne les posiez, a déclaré Ray Kurzweil. L’on pourra
transférer notre mémoire (http://go.6e616862656ez2ec6861726d6f766561.20.1tpe.net)et notre conscience dans des microprocesseurs, ce qui permettrait à notre esprit de survivre à notre mort biologique.
Ces neurotechnologies posent évidemment plusieurs questions éthiques.
Google vient de créer un comité d’éthique consacré à l’intelligence artificielle qui devra réfléchir à des questions telles que : faut-il mettre des limites à l’intelligence artificielle ? Comment la maîtriser ? Doit-on l’interfacer à nos cerveaux biologiques ?
Dans une tribune publiée le 1er mai dans The Independent, le physicien
Stephen Hawking et le Nobel de physique Frank Wilczek, estimaient avec
des coauteurs que la réussite dans la création de l’intelligence
artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire humaine.
Mais que, ce pourrait aussi être le dernier, à moins que nous apprenions comment éviter les risques engendrés par cette création. Ils regrettaient que la recherche sur ces questions soit cantonnée à quelques institutions à but non lucratif.
Selon le fondateur de Deep Mind récemment racheté par Google, rapporte
Laurent Alexandre, le risque de neuro-manipulation, de neuro-hacking et
donc de neuro-dictature est immense. Nous devons encadrer le pouvoir des neuro-révolutionnaires : la maîtrise de notre cerveau va devenir le
premier des droits de l’homme.
Sur ce blog vous trouverez toutes les dernières découvertes et inventions dans le monde scientifique et technologique.
mercredi 14 mai 2014
mardi 13 mai 2014
Invention: Asimo, le robot de Honda à l'allure humaine.
Asimo peut courir (si vous aimez la course,cliquez ici:http://go.nahben.souleres.9.1tpe.net), sauter, danser, serrer la main, monter les escaliers et même servir à boire. Sous cette allure humaine se cache la nouvelle mouture du robot humanoïde de Honda.
« Bonjour New York, merci d'être venus aujourd'hui ! »La voix enregistrée est celle d'un garçon de 16 ans. Mais celui qui parle est un robot blanc de 1,30 m pour 50 kg. Sa tête ronde en forme de casque et son corps blanc font penser à un enfant en combinaison d'astronaute.
Asimo, dont la toute dernière version faisait ses débuts mercredi à New York, est le descendant de plusieurs générations de robots sur lesquels Honda travaille depuis plusieurs décennies. Les ingénieurs du groupe japonais ont étudié les mouvements humains pour tenter de les reproduire artificiellement. C’est en 1986 qu’est apparu le premier parent d’Asimo. Il s’agissait alors d’un appareil cubique porté sur deux jambes et dont chaque pas prenait quinze secondes environ. Depuis, l'apparence est devenue plus humaine et les mouvements sont beaucoup plus fluides.
Asimo sera-t-il un futur robot d’assistance pour les personnes âgées ou handicapées ? © Honda |
Le premier Asimo ayant l'allure actuelle est né en 2000. La génération 2014 est beaucoup plus performante : le robot peut courir à 9 km/h(Un robot fait gagner aux courses hippiques: http://go.nahben.souleres.17.1tpe.net), marcher et monter un escalier dans la foulée sans s'arrêter. S'il ne fait que marcher, la batterie au lithium située dans son ventre donne à Asimo environ 40 minutes d'autonomie avec un rechargement.
Un robot plus fluide
Honda a beaucoup travaillé sur l'équilibre et la stabilité d'Asimo. Ces efforts ont payé : le robot peut sauter à pieds joints ou à cloche-pied, taper dans un ballon et même danser en bougeant les jambes et les bras presque en rythme. Les ingénieurs du groupe japonais vantent aussi la dextérité de ses dix doigts: il peut serrer la main, parler en langue des signes américaine ou japonaise, et même servir à boire.La démonstration a été réalisée sur une table où il s'agissait de servir un verre. Asimo a doucement pris la bouteille (rigide) d'une main, dévissé le bouchon de l'autre puis a saisi le gobelet en carton pour y verser le jus d'orange.
Le secret de cette dextérité impressionnante réside dans une caméra cachée derrière la visière du casque et dans les capteurs présents dans les doigts. « Les données collectées par le robot sont évaluées en temps réel, explique Satoshi Shigemi, l'un des ingénieurs de Honda. Cela lui permet de ne pas faire tomber ou écraser le gobelet. » L'essentiel du système informatique est camouflé dans une sorte de sac à dos.
Asimo, futur robot d’assistance ?
Avec Asimo, Honda veut faciliter l’acceptation des robots par le public. Sa petite taille ne le rend pas inquiétant et le met à la hauteur d'une personne coincée dans un lit ou un fauteuil roulant. « Nous espérons que dans le futur, Asimo pourra s'occuper des personnes âgées », envisage Satoshi Shigemi. Il pourrait par exemple les guider dans lieux publics, les aider à prendre leurs médicaments, etc.Mais cela n'est pas pour tout de suite. La démonstration de mercredi était programmée à l’avance et, pour servir au grand public, Asimo doit d’abord apprendre à opérer en terrain réel. « Ce n’est pas les gens qui doivent s’adapter à Asimo, mais plutôt le robot qui doit s'adapter aux gens », commente Satoshi Shigemi. À terme, les constructeurs souhaiteraient que le robot puisse distinguer les mouvements et qu’il s’adapte à la situation. Il faudra par exemple qu’il comprenne si une personne s'approchant veut interagir avec lui ou si, au contraire, il doit s'écarter.
Satoshi Shigemi reconnaît qu’une telle mise au point de son robot prendra du temps. Cependant, cette durée pourrait se réduire à quelques années si l’on restreint l'utilisation du robot à certaines fonctions, pour jouer les réceptionnistespar exemple.
http://go.6e616862656ez2ec736f756c65726573.9.1tpe.net
http://go.6e616862656ez2ec736f756c65726573.17.1tpe.net
samedi 10 mai 2014
Invention: Impression 3D : un plâtre équipé d'un dispositif à ultrasons.
Technologie: L'Osteoid devrait permettre de réparer les fractures osseuses plus
rapidement qu’avec un plâtre classique.
Réalisé par impression 3D, l'Osteoid doit permettre de réparer les fractures osseuses plus rapidement grâce à un système à ultrasons. adesignaward.com
OSTEOID. Réparer les fractures osseuses près de 40% plus rapidement qu’avec un plâtre classique ? C’est la prétention de l’Osteoid, un plâtre réalisé par impression 3D et imaginé par le designer turc Deniz Karasahin, qui a reçu pour cette invention le premier prix du A’ Design Award dans la catégorie "3D Printed Forms and Products Design".
Léger, aéré et résistant à l'eau, l'Osteoid n'empêche pas son porteur de prendre une douche et peut être facilement glissé dans une chemise ou une veste. Il est également peu encombrant, car conçu selon la morphologie du malade.
Un système de consolidation des fractures par ultrasons
Surtout, ce plâtre d’un nouveau genre utilise un système à ultrasons qui doit permettre aux os de se ressouder 38% plus rapidement qu'avec un plâtre classique.
Ce dispositif LIPUS (Low Intensity Pulsed Ultra Sound) qui équipe l'Osteoid est un système de consolidation des fractures par ultrasons de basse intensité à destination des fractures récentes non consolidées.
Il comporte une unité de commande reliée par un fil à un petit émetteur d'ultrasons qui doit être placé au-dessus du site de fracture pendant 20 mn par jour. Les alvéoles qui rendent ce plâtre si léger et aéré permettront de placer les électrodes aux endroits les plus propices à la consolidation de l'os.
Un soutien renforcé à l'endroit de la fracture
Les moulages imprimés seront adaptés à chaque patient. Pour cela, une série de radiographies sera réalisée pour définir la blessure, avant que des scans 3D permettent de disposer d'une vision numérique des muscles.
Transmises à un logiciel de modélisation, ces données permettront de réaliser le plâtre via une imprimante 3D avec un soutien renforcé à l'endroit de la fracture. Il est enfin installé sur le patient qui le gardera jusqu'à sa guérison.
Seul inconvénient : un temps de fabrication nettement plus long que celui d'un plâtre classique : ce dernier peut en effet être posé en une dizaine de minutes tandis que l'Osteoid demandera environ 3 heures de fabrication. Mais nul doute qu'avec l'amélioration de l'impression 3D, il sera possible de réduire cette durée à l'avenir.
Réalisé par impression 3D, l'Osteoid doit permettre de réparer les fractures osseuses plus rapidement grâce à un système à ultrasons. adesignaward.com
OSTEOID. Réparer les fractures osseuses près de 40% plus rapidement qu’avec un plâtre classique ? C’est la prétention de l’Osteoid, un plâtre réalisé par impression 3D et imaginé par le designer turc Deniz Karasahin, qui a reçu pour cette invention le premier prix du A’ Design Award dans la catégorie "3D Printed Forms and Products Design".
Léger, aéré et résistant à l'eau, l'Osteoid n'empêche pas son porteur de prendre une douche et peut être facilement glissé dans une chemise ou une veste. Il est également peu encombrant, car conçu selon la morphologie du malade.
Un système de consolidation des fractures par ultrasons
Surtout, ce plâtre d’un nouveau genre utilise un système à ultrasons qui doit permettre aux os de se ressouder 38% plus rapidement qu'avec un plâtre classique.
Ce dispositif LIPUS (Low Intensity Pulsed Ultra Sound) qui équipe l'Osteoid est un système de consolidation des fractures par ultrasons de basse intensité à destination des fractures récentes non consolidées.
Il comporte une unité de commande reliée par un fil à un petit émetteur d'ultrasons qui doit être placé au-dessus du site de fracture pendant 20 mn par jour. Les alvéoles qui rendent ce plâtre si léger et aéré permettront de placer les électrodes aux endroits les plus propices à la consolidation de l'os.
Un soutien renforcé à l'endroit de la fracture
Les moulages imprimés seront adaptés à chaque patient. Pour cela, une série de radiographies sera réalisée pour définir la blessure, avant que des scans 3D permettent de disposer d'une vision numérique des muscles.
Transmises à un logiciel de modélisation, ces données permettront de réaliser le plâtre via une imprimante 3D avec un soutien renforcé à l'endroit de la fracture. Il est enfin installé sur le patient qui le gardera jusqu'à sa guérison.
Seul inconvénient : un temps de fabrication nettement plus long que celui d'un plâtre classique : ce dernier peut en effet être posé en une dizaine de minutes tandis que l'Osteoid demandera environ 3 heures de fabrication. Mais nul doute qu'avec l'amélioration de l'impression 3D, il sera possible de réduire cette durée à l'avenir.
dimanche 26 janvier 2014
Atteindre Mars en 3 heures: anti-gravitation et hyperespace à notre portée ?
Aussi incroyable que cela puisse paraître, le gouvernement des
Etats-Unis étudie actuellement un moteur "hyperspatial". Ce moteur
pourrait faire des voyages interstellaires à travers d'autres dimensions
une réalité.
L'engin hypothétique, dont les grandes lignes du principe sont tracées mais qui est basé sur une théorie controversée sur la structure de l'univers, pourrait potentiellement permettre à un vaisseau spatial de se déplacer de la Terre jusqu'à Mars en trois heures et ne mettrait que 80 jours pour atteindre une étoile située à 11 années-lumière, selon un article du magazine New Scientist.
L'engin hypothétique, dont les grandes lignes du principe sont tracées mais qui est basé sur une théorie controversée sur la structure de l'univers, pourrait potentiellement permettre à un vaisseau spatial de se déplacer de la Terre jusqu'à Mars en trois heures et ne mettrait que 80 jours pour atteindre une étoile située à 11 années-lumière, selon un article du magazine New Scientist.
Le moteur, en théorie, fonctionne en créant un intense champ magnétique qui, selon les idées initialement développées par le défunt scientifique Burkhard Heim dans les années 50, produirait un champ gravitationnel et permettrait la propulsion d'un vaisseau spatial.
En outre, si le champ magnétique produit était suffisamment élevé, le vaisseau glisserait dans une dimension différente où la vitesse de la lumière est plus rapide, ce qui permettrait d'atteindre des vitesses extraordinaires. La simple coupure du champ magnétique aurait comme conséquence la réapparition du vaisseau dans notre propre espace à trois dimensions.
L'US Air Force a manifesté de l'intérêt pour l'idée et les scientifiques travaillant pour le Département de la Défense américain (qui possède un appareil connu sous le nom de "Z machine" susceptible de produire le genre de champ magnétique nécessaire pour piloter le moteur) indique qu'un essai pourrait être envisagé si la théorie est soumise à une analyse minutieuse.
Le Professeur Jochem Hauser, physicien à l'université des sciences appliquées de Salzgitter en Allemagne, ancien aérodynamicien à l'ESA et qui est un des scientifiques ayant proposé l'idée, a fait savoir que si tout allait bien un moteur opérationnel pourrait être testé dans environ cinq ans. Cependant, il prévient que le moteur est basé sur une théorie fortement controversée qui exigerait un changement crucial de notre compréhension actuelle des lois de la physique.
"Rien n'est joué" dit-il, "nous devons d'abord prouver que la science sous-jacente est correcte et certains physiciens ont une opinion différente. Mais si la théorie est correcte, alors ce ne sera plus de la science-fiction, mais un fait scientifique avéré".
L'attention des autorités américaines avait été attirée après que le professeur Hauser et un scientifique autrichien, Walter Dröscher, aient écrit un article intitulé "Guide pour un appareil de propulsion spatial basé sur la théorie quantique de Heim".
Une théorie à prouver
Au début des années 1950, Heim a commencé à réécrire les équations de la relativité générale dans un cadre quantique. Il est parti de l'idée d'Einstein que les forces de gravitation émergent des dimensions d'espace et de temps, mais il a proposé que toutes les forces fondamentales, comme l'électromagnétisme, pourraient en fait émerger d'un nouvel ensemble différent de dimensions. À l'origine il a suggéré quatre dimensions supplémentaires, mais en a éliminé deux, pensant qu'elles n'étaient à l'origine d'aucune force, et a donc finalement rajouté un nouveau "sous-espace" bidimensionnel à l'espace-temps quadridimensionnel d'Einstein.
Dans le monde "héxadimensionnel" de Heim, les forces gravitationnelle et électromagnétique sont couplées. Même dans notre monde quadridimensionnel familier, il existe un lien entre les deux forces par le comportement des particules fondamentales telles que l'électron. Un électron possède une masse et une charge. Quand un électron tombe sous l'action de la gravité, sa charge électrique mobile crée un champ magnétique. Si l'on utilise un champ électromagnétique pour accélérer un électron, alors le champ gravitationnel lié à sa masse se déplace. Mais dans les quatre dimensions que nous connaissons, on ne peut pas modifier la force de la gravité simplement en produisant un champ électromagnétique.
Dans la théorie de l'espace et du temps de Heim, cette limitation disparaît. Selon lui, il est possible de convertir l'énergie électromagnétique en énergie gravitationnelle et vice-versa, et il a prédit qu'un champ magnétique tournant pouvait réduire suffisamment l'influence de la gravité sur un vaisseau spatial pour lui permettre de décoller.
Heim présenta sa théorie en 1957 et il devint immédiatement célèbre dans les milieux scientifiques. Cependant il était réticent à la divulguer sans pouvoir la prouver expérimentalement et peu de gens la connaissent finalement. Il continua ses travaux dont l'un des résultats fut un théorème contenant toute une série de formules pour calculer les masses des particules élémentaires, ce que les théories conventionnelles ne réussissaient pas à faire jusque là. D'une manière très abstruse que peu de physiciens comprenaient, les formules déterminaient la masse des particules à partir de leurs caractéristiques physiques, comme la charge ou le moment angulaire.
Après la publication de ce théorème, Heim n'a plus jamais travaillé sur sa théorie hyperspatiale. Ce n'est que vers 1980 que Walter Dröscher reprit son idée dont il produisit une version étendue: un "espace de Heim-Dröscher", description mathématique d'un univers à huit dimensions, dont les quatre forces fondamentales de la physique pouvaient provenir. Mais ce n'est pas tout. Selon Dröscher, si la vision de Heim doit avoir un sens, alors deux forces fondamentales supplémentaires sont nécessaires. Elles sont de la famille de la gravitation: une force d'anti-gravitation répulsive analogue à l'énergie noire qui semble provoquer l'accélération de l'expansion de l'Univers, et une autre qui pourrait permettre d'accélérer un vaisseau spatial sans utiliser une quelconque fusée classique à carburant.
Cette dernière force résulte de l'interaction des 5ème et 6ème dimensions de Heim et des deux autres dimensions que Dröscher a introduites, qui génère des couples de "gravitophotons", particules médiatrices de la conversion réciproque des énergies électromagnétique et gravitationnelle.
Prouver cette théorie requiert un énorme anneau en rotation autour d'une spire supraconductrice pour créer un champ magnétique intense. Selon Dröscher, si le courant dans la spire est assez élevé et le champ magnétique suffisamment intense, les forces électromagnétiques peuvent équilibrer la force gravitationnelle agissant sur l'anneau de telle façon qu'il puisse flotter librement. Il indique que pour qu'un vaisseau de 150 tonnes puisse s'élever, un champ magnétique de 25 Tesla est nécessaire (soit 500.000 fois le champ magnétique terrestre) avec des impulsions brèves à 80 Tesla.
Dröscher est quelque peu nébuleux dans les détails, mais il indique qu'un vaisseau équipé d'une spire et d'un anneau pourrait être propulsé dans un hyperespace multidimensionnel où les constantes de la nature seraient différentes et où même la vitesse de la lumière serait plusieurs fois plus élevée que celle que nous connaissons.
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