mercredi 14 mai 2014

Technologie: Google prévoit connecter le cerveau à une intelligence artificielle

Soumis par Gestion le 7 mai 2014
 


En mars, Ray Kurzweil, directeur du développement et ingénieur en chef de Google, a déclaré que des nanorobots intracérébraux branchés sur nos neurones (http://go.nahben.harmovea.20.1tpe.net) nous connecteraient à Internet vers 2035, rapporte Laurent Alexandre dans Le Monde. Google est déjà le leader mondial des neurotechnologies, précise-t-il.

Les cerveaux seront ainsi interfacés avec une intelligence artificielle qui, en 2045, sera un milliard de fois plus puissante que la réunion de tous les cerveaux humains, dit Kurzweil.

En quelques décennies, résume Alexandre, Google aura transformé l’humanité : d’un moteur de recherche, il sera devenu une neuroprothèse.
 
Dans environ 15 ans, Google fournira des réponses à vos questions avant même que vous ne les posiez, a déclaré Ray Kurzweil. L’on pourra transférer notre mémoire (http://go.6e616862656ez2ec6861726d6f766561.20.1tpe.net)et notre conscience dans des microprocesseurs, ce qui permettrait à notre esprit de survivre à notre mort biologique.
 
Ces neurotechnologies posent évidemment plusieurs questions éthiques. Google vient de créer un comité d’éthique consacré à l’intelligence artificielle qui devra réfléchir à des questions telles que : faut-il mettre des limites à l’intelligence artificielle ? Comment la maîtriser ? Doit-on l’interfacer à nos cerveaux biologiques ?

Dans une tribune publiée le 1er mai dans The Independent, le physicien Stephen Hawking et le Nobel de physique Frank Wilczek, estimaient avec des coauteurs que la réussite dans la création de l’intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire humaine. Mais que, ce pourrait aussi être le dernier, à moins que nous apprenions comment éviter les risques engendrés par cette création. Ils regrettaient que la recherche sur ces questions soit cantonnée à quelques institutions à but non lucratif.

Selon le fondateur de Deep Mind récemment racheté par Google, rapporte Laurent Alexandre, le risque de neuro-manipulation, de neuro-hacking et donc de neuro-dictature est immense. Nous devons encadrer le pouvoir des neuro-révolutionnaires : la maîtrise de notre cerveau va devenir le
premier des droits de l’homme.
 

mardi 13 mai 2014

Invention: Asimo, le robot de Honda à l'allure humaine.


Asimo peut courir (si vous aimez la course,cliquez ici:http://go.nahben.souleres.9.1tpe.net), sauter, danser, serrer la main, monter les escaliers et même servir à boire. Sous cette allure humaine se cache la nouvelle mouture du robot humanoïde de Honda.
             

Asimo est l’acronyme de Advanced Step in Innovative MObility (une étape de plus vers la mobilité innovatrice, en français). La nouvelle génération de ce robot vient d’être présentée à New
York. © Vanillasse, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0

« Bonjour New York, merci d'être venus aujourd'hui ! »La voix enregistrée est celle d'un garçon de 16 ans. Mais celui qui parle est un robot blanc de 1,30 m pour 50 kg. Sa tête ronde en forme de casque et son corps blanc font penser à un enfant en combinaison d'astronaute.  

Asimo, dont la toute dernière version faisait ses débuts mercredi à New York, est le descendant de plusieurs générations de robots sur lesquels Honda travaille depuis plusieurs décennies. Les ingénieurs du groupe japonais ont étudié les mouvements humains pour tenter de les reproduire artificiellement. C’est en 1986 qu’est apparu le premier parent d’Asimo. Il s’agissait alors d’un appareil cubique porté sur deux jambes et dont chaque pas prenait quinze secondes environ. Depuis, l'apparence est devenue plus humaine et les mouvements sont beaucoup plus fluides.

Asimo sera-t-il un futur robot d’assistance pour les personnes âgées ou
handicapées ? © Honda

Le premier Asimo ayant l'allure actuelle est né en 2000. La génération 2014 est beaucoup plus performante : le robot peut courir à 9 km/h(Un robot fait gagner aux courses hippiques: http://go.nahben.souleres.17.1tpe.net), marcher et monter un escalier dans la foulée sans s'arrêter. S'il ne fait que marcher, la batterie au lithium située dans son ventre donne à Asimo environ 40 minutes d'autonomie avec un rechargement.

Un robot plus fluide

Honda a beaucoup travaillé sur l'équilibre et la stabilité d'Asimo. Ces efforts ont payé : le robot peut sauter à pieds joints ou à cloche-pied, taper dans un ballon et même danser en bougeant les jambes et les bras presque en rythme. Les ingénieurs du groupe japonais vantent aussi la dextérité de ses dix doigts: il peut serrer la main, parler en langue des signes américaine ou japonaise, et même servir à boire.

La démonstration a été réalisée sur une table où il s'agissait de servir un verre. Asimo a doucement pris la bouteille (rigide) d'une main, dévissé le bouchon de l'autre puis a saisi le gobelet en carton pour y verser le jus d'orange.

Le secret de cette dextérité impressionnante réside dans une caméra cachée derrière la visière du casque et dans les capteurs présents dans les doigts. « Les données collectées par le robot sont évaluées en temps réel, explique Satoshi Shigemi, l'un des ingénieurs de Honda. Cela lui permet de ne pas faire tomber ou écraser le gobelet. » L'essentiel du système informatique est camouflé dans une sorte de sac à dos.

Asimo, futur robot d’assistance ?

Avec Asimo, Honda veut faciliter l’acceptation des robots par le public. Sa petite taille ne le rend pas inquiétant et le met à la hauteur d'une personne coincée dans un lit ou un fauteuil roulant. « Nous espérons que dans le futur, Asimo pourra s'occuper des personnes âgées », envisage Satoshi Shigemi. Il pourrait par exemple les guider dans lieux publics, les aider à prendre leurs médicaments, etc.

Mais cela n'est pas pour tout de suite. La démonstration de mercredi était programmée à l’avance et, pour servir au grand public, Asimo doit d’abord apprendre à opérer en terrain réel. « Ce n’est pas les gens qui doivent s’adapter à Asimo, mais plutôt le robot qui doit s'adapter aux gens », commente Satoshi Shigemi. À terme, les constructeurs souhaiteraient que le robot puisse distinguer les mouvements et qu’il s’adapte à la situation. Il faudra par exemple qu’il comprenne si une personne s'approchant veut interagir avec lui ou si, au contraire, il doit s'écarter.

Satoshi Shigemi reconnaît qu’une telle mise au point de son robot prendra du temps. Cependant, cette durée pourrait se réduire à quelques années si l’on restreint l'utilisation du robot à certaines fonctions, pour jouer les réceptionnistespar exemple.

http://go.6e616862656ez2ec736f756c65726573.9.1tpe.net 
 http://go.6e616862656ez2ec736f756c65726573.17.1tpe.net

samedi 10 mai 2014

Invention: Impression 3D : un plâtre équipé d'un dispositif à ultrasons.

Technologie: L'Osteoid devrait permettre de réparer les fractures osseuses plus rapidement qu’avec un plâtre classique.



Réalisé par impression 3D, l'Osteoid doit permettre de réparer les fractures osseuses plus rapidement grâce à un système à ultrasons. adesignaward.com

OSTEOID. Réparer les fractures osseuses près de 40% plus rapidement qu’avec un plâtre classique ? C’est la prétention de l’Osteoid, un plâtre réalisé par impression 3D et imaginé par le designer turc Deniz Karasahin, qui a reçu pour cette invention le premier prix du A’ Design Award dans la catégorie "3D Printed Forms and Products Design".


Léger, aéré et résistant à l'eau, l'Osteoid n'empêche pas son porteur de prendre une douche et peut être facilement glissé dans une chemise ou une veste. Il est également peu encombrant, car conçu selon la morphologie du malade.


Un système de consolidation des fractures par ultrasons 


Surtout, ce plâtre d’un nouveau genre utilise un système à ultrasons qui doit permettre aux os de se ressouder 38% plus rapidement qu'avec un plâtre classique.

Ce dispositif LIPUS (Low Intensity Pulsed Ultra Sound) qui équipe l'Osteoid est un système de consolidation des fractures par ultrasons de basse intensité à destination des fractures récentes non consolidées.


Il comporte une unité de commande reliée par un fil à un petit émetteur d'ultrasons qui doit être placé au-dessus du site de fracture pendant 20 mn par jour. Les alvéoles qui rendent ce plâtre si léger et aéré permettront de placer les électrodes aux endroits les plus propices à la consolidation de l'os.


Un soutien renforcé à l'endroit de la fracture

 
Les moulages imprimés seront adaptés à chaque patient. Pour cela, une série de radiographies sera réalisée pour définir la blessure, avant que des scans 3D permettent de disposer d'une vision numérique des muscles.


Transmises à un logiciel de modélisation, ces données permettront de réaliser le plâtre via une imprimante 3D avec un soutien renforcé à l'endroit de la fracture. Il est enfin installé sur le patient qui le gardera jusqu'à sa guérison.


Seul inconvénient : un temps de fabrication nettement plus long que celui d'un plâtre classique : ce dernier peut en effet être posé en une dizaine de minutes tandis que l'Osteoid demandera environ 3 heures de fabrication. Mais nul doute qu'avec l'amélioration de l'impression 3D, il sera possible de réduire cette durée à l'avenir.