lundi 30 septembre 2013

KDDI présente un téléphone qui émet du son sans haut parleur


La firme KDDI profite du salon Ceatec (Combined Exhibition of
Advanced Technologies) qui se tient en ce moment à Tokyo, pour
présenter son invention. Il s'agit d'un téléphone qui a été démuni de
haut parleur tout en permettant d'avoir une conversation parfaitement
audible. Le secret de la firme pour arriver à ce résultat n'est pas
une nouveauté en soi: le téléphone utilise le principe de la
conduction osseuse. C'est à dire qu'il emprunte le corps de
l'utilisateur pour faire parvenir le son à son oreille interne, au       
lieu d'utiliser la voie des airs.
 
Le téléphone de KDDI utilise le principe de la conduction osseuse pour faire vibrer l'oreille interne.
Illustration: extrait de la video de présentation

Le téléphone de KDDI utilise le principe de la conduction osseuse pour
faire vibrer l'oreille interne.
Illustration: extrait de la video de présentation

Pour comprendre le fonctionnement, rappelons tout d'abord que le son
n'est rien d'autre qu'une onde produite par la vibration d'un support,
qui provoque un déplacement de l'air permettant sa propagation jusqu'à
nos oreilles. Vu du côté physiologique, le son est donc une sensation
auditive que cette vibration peut provoquer.

Le téléphone développé par KDDI utilise également des vibrations, mais
à une fréquence telle qu'elles ne provoquent pas cette sensation
auditive (les ondes qui se déplacent ne sont pas acheminées par
l'air). Cependant, il suffit qu'une partie du corps d'un homme soit en
contact avec l'appareil pour qu'il puisse percevoir un son: les
vibrations produites par l'appareil empruntent le corps de
l'utilisateur en utilisant la conduction osseuse. Ainsi, lorsque la
vibration parvient à l'intérieur du crâne, elles font vibrer l'oreille
interne et le cerveau est à même d'entendre le son émis.

La démonstration au salon Ceatec est faite par une opératrice qui,
équipée d'un casque anti-bruit, communique avec son correspondant en
tenant simplement le téléphone dans sa main. Il pourrait tout autant
être représenté avec un utilisateur qui écoute de la musique avec son
baladeur et des écouteurs, en passant une communication téléphonique.

Ce système n'est pas nouveau car depuis plusieurs années, des boitiers
sont commercialisés permettant de convertir un son "classique" en
vibrations pouvant être perçues grâce à la conduction osseuse.
Toutefois, c'est la première fois que ce système est directement
intégré dans un téléphone.

Ce système pourrait plaire à certains pour écouter son interlocuteur
sans avoir à activer l'amplification sonore de son téléphone et gêner
ses voisins. Il plaira à d'autres qui émettent des doutes sur
l'inoffensivité des ondes (émises par les téléphones) sur le cerveau.
La firme argumente un autre atout: le téléphone n'ayant plus besoin de
haut parleur, les téléphones pourraient se passer de l'ouverture
prévue à cet effet, et ainsi devenir plus étanches (il y aurait moins
d'endroits où l'eau pourrait s'infiltrer). Aucune information n'a été
communiquée quant à la commercialisation de cette technologie.

Auteur de l'article: Cédric DEPOND
 

samedi 28 septembre 2013

À la recherche des gènes de l’intelligence


(Agence Science-Presse) Des chercheurs viennent de publier une étude
sur les liens entre l’intelligence et le génome. Et leur conclusion?
L’intelligence est en partie héréditaire... et en partie le fruit de
l’environnement.


Plus précisément, explique Jacques Michaud, professeur au département
de biochimie de la faculté de médecine de l’Université de Montréal, si
l’on considère le génome humain comme un train, ces chercheurs «ont
identifié environ 600,000 wagons (ou nucléotides) qui sont variables
d’un individu à l’autre et ils ont essayé de déterminer s’il y avait
une corrélation entre certains de ces wagons et l’intelligence.»

Pour ce faire, ils ont identifié 3511 individus, dont ils ont détaillé
les principales caractéristiques génétiques, comme une maladie,
l’apparence physique ou la taille. Leur article est paru dans
l’édition d’août de la revue Molecular Psychiatry.

Les résultats n’ont pas surpris beaucoup M. Michaud. «C’est qu’il n’y
a pas une région qui semble s’imposer significativement pour dire
qu’une partie du génome plutôt que telle autre explique
l’intelligence.»

Bref, «ce qu’ils ont démontré, c’est qu’il n’y a pas un wagon qui
pouvait en soi expliquer l’intelligence», du moins pas assez pour
expliquer la variabilité dans l’intelligence des personnes qui ont été
étudiées.

Pour M. Michaud, qui s’est spécialisé dans la déficience
intellectuelle, les gènes qui sont en cause dans ces cas-là «ne sont
pas nécessairement les gènes qui sont en cause dans l’intelligence.»
Et inversement.

On est donc loin d’avoir répondu à l’éternelle question qu'est-ce que
l’intelligence? Néanmoins, l’étude lève un pan du voile. Contrairement
à une croyance répandue, il ne faut pas espérer trouver un jour «le»
gène de l’intelligence. II y en a des centaines qui chacun
contribuent. Mais il n’est pas exclu, selon notre spécialiste, que
d’ici dix ans on puisse mieux les comprendre…
 

vendredi 13 septembre 2013

Une nouvelle pièce maîtresse pour l'ordinateur quantique


Pierre Masse - Université de Sherbrooke

Une équipe de recherche internationale a mis au point un dispositif semi-conducteur qui pourrait être à la base de la fabrication d'un ordinateur quantique. Il s'agit d'une double boîte quantique emprisonnant deux électrons, dont l'orientation des spins — une propriété magnétique fondamentale — est sélectivement contrôlée par un microaimant.

Le professeur Michel Pioro-Ladrière du Département de physique de l'Université de Sherbrooke, aidé de ses collègues au Japon et en Autriche, est à l'origine de la fabrication du dispositif qui permet d'opérer des calculs quantiques. Son fonctionnement est décrit dans la version en ligne du journal Physical Review Letters du 26 septembre 2011.

"Nous avons réussi à préparer les électrons pour le calcul, à agir sélectivement sur l'orientation de leurs spins, à les coupler pour opérer l'algorithme choisi et finalement à lire le résultat, résume le professeur Pioro-Ladrière. C'est la première fois que le tout est combiné dans une seule expérience", précise le physicien.

Depuis la découverte, il y a dix ans, des premières boîtes quantiques confinant des spins électroniques, les spécialistes considèrent cette technologie comme une des plus prometteuses pour l'avenir de l'informatique quantique. En effet, l'information à traiter (0 ou 1) peut s'encoder par l'orientation de spins diamétralement opposés qui se manipulent relativement bien. Mais il manquait jusqu'à maintenant une expérience complète pour prouver sa faisabilité. "Nous avons apporté la preuve de principe que le dispositif fonctionne et qu'il permet de faire les calculs essentiels aux algorithmes quantiques", affirme le chercheur.

Une stabilité à optimiser

L'équipe a fabriqué cette boîte quantique dans un matériau semi-conducteur couramment utilisé pour les téléphones cellulaires, ce qui faciliterait le passage vers une production industrielle éprouvée. Actuellement, sa stabilité, soit le temps disponible avant de perdre l'information quantique, est encore trop faible pour un ordinateur quantique fonctionnel. Mais le physicien croit qu'en raison de son échelle de fonctionnement microscopique , les améliorations potentielles sont prometteuses.

"Notre équipe cherche déjà à optimiser le design des microaimants et à diminuer l'intensité des champs magnétiques des noyaux autour des électrons qui perturbent la cohérence quantique nécessaire", explique le spécialiste.

Il existe déjà un autre dispositif plus stable: le circuit électrodynamique quantique fabriqué avec des matériaux supraconducteurs, aussi appelé bus quantique. Par contre, son échelle de fonctionnement macroscopique n'offre peut-être pas le même potentiel de développement qu'un système à l'échelle microscopique, croit le professeur Pioro-Ladrière.

"L'avenir de l'ordinateur quantique est peut-être une combinaison de boîtes quantiques et de bus quantiques comme ceux développés par mon collègue Alexandre Blais, professeur au même Département, anticipe le professeur Pioro-Ladrière. Ainsi, nous aurions le meilleur des deux mondes."

Dans quelques mois, le professeur Pioro-Ladrière aura un atout supplémentaire pour poursuivre son travail. Il ouvrira un nouveau laboratoire à la Faculté des sciences. " Ce sera le premier laboratoire expérimental d'informatique quantique au Québec", précise-t-il. De plus, avec l'aide du Centre de recherche en nanofabrication et nanocaractérisation de l'Université de Sherbrooke (CNR2), son équipe pourra directement fabriquer et manipuler des circuits quantiques à Sherbrooke. Ses recherches, et celles de ses collègues de l'Équipe de recherche en physique de l'information quantique (ÉPIQ), permettent de prédire des développements prometteurs pour l'informatique quantique à Sherbrooke.

Pour conclure, le chercheur rappelle que le Canada s'est taillé une place de choix ordre dans le domaine. Pour preuve, l'inventeur de la toute première boite quantique, maintenant utilisée par la plupart des groupes de recherche dans le monde, était son directeur de recherche de maitrise à Sherbrooke : Andrew Stanislaw Sachrajda du Conseil national de recherches du Canada également professeur associé au Département de physique de l'Université de Sherbrooke.

Source: Pierre Masse - Université de Sherbrooke

mardi 10 septembre 2013

Une feuille artificielle créatrice d'énergie


Une feuille artificielle qui transforme la lumière solaire en énergie pouvant être entreposée pour utilisation ultérieure a été créée par des bio-ingénieurs américains.

Composée d'une cellule solaire en silice avec différents matériaux catalytiques attachés sur les deux côtés, la feuille n'a besoin d'aucun branchement ni d'aucun circuit
de contrôle pour fonctionner.

Le Pr Daniel Nocera et ses collègues du Massachusetts Institute of Technology (MIT) expliquent qu'il suffit de placer cette feuille dans un récipient rempli d'eau et exposé
à la lumière du soleil pour qu'elle produise rapidement des flots de bulles d'oxygène sur un côté et d'hydrogène sur l'autre.

En outre, si la feuille est mise dans un conteneur avec une paroi séparant ses deux faces, les bulles produites peuvent alors être récupérées et entreposées pour être utilisées ensuite afin de produire de l'électricité.

Ainsi, en plaçant les bulles d'oxygène et d'hydrogène dans une pile à combustible, elles se combinent de nouveau en eau tout en produisant de l'électricité dans ce
processus.

Les matériaux qui composent cette feuille sont bon marché et abondants et incluent, outre la silice, du cobalt et du nickel. En outre, elle fonctionne dans de l'eau ordinaire.

Actuellement, les autres systèmes se servant de la lumière du soleil pour séparer l'oxygène de l'hydrogène, qui forment l'eau, utilisent des solutions corrosives.

Le nouveau système reste cependant à peaufiner, puisque le système de collecte et d'entreposage doit encore être développé.
Le détail de cette invention est l'objet d'un article publié dans la revue Science.
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse

Des chercheurs inversent le processus de vieillissement sur des cellules souches adultes


Stopper le processus de vieillissement, c’est l’un des vieux fantasmes de l’espèce humaine. Cela voudrait dire qu’à partir d’un certain point on pourrait atteindre l’immortalité et la vie éternelle.

Mais inverser le processus du vieillissement biologique, c’est encore plus fort. Et c’est pourtant ce qu’ont réussi à faire des scientifiques du Buck Institute et de l’Institut de Technologie de Géorgie.

Le groupe de recherche a pu arrêter la dégénérescence de cellules souches adultes en leur permettant de se régénérer (donc de rajeunir).

Les cellules souches adultes jouent un rôle prépondérant dans l’organisme en remplaçant les tissus endommagés. Mais plus la personne vieillit, moins ces cellules de remplacement sont dans un état irréprochable.
En les rajeunissant, les chercheurs régleraient ainsi un problème de taille, permettant à l’être humain de vivre vraiment plus longtemps. Dans un premier temps il s’agirait de « réparer » les malades avec du tissu organique tout jeune, tout neuf. Dans un deuxième temps (dans 30, 50 ans ?) on pourrait possiblement appliquer le même processus sur des personnes en bonne santé mais qui commencent à vieillir. A partir d’un certain âge on pourrait décider « là j’arrête de vieillir »…

“We demonstrated that we were able to reverse the process of aging for human adult stem cells by intervening with the activity of non-protein coding RNAs originated from genomic regions once dismissed as non-functional ‘genomic junk’,” said Victoria Lunyak, Ph.D., associate professor at the Buck Institute for Research on Aging.

Concrètement, les applications reconstructives (pour le moment sur des tissus malades uniquement) pourraient avoir lieu pour réparer les muscles du coeur à la suite d’un infarctus, pour guérir plus rapidement des blessures, pour produire de l’insuline pour les patients atteints de diabète de type 1, pour regénérer des os fragilisés, pour soigner l’arthrite et l’ostéoporose, etc.

Article rédigé dans la catégorie: Science Avenir, Humaine et Vie par Vincent Abry

dimanche 8 septembre 2013

Des neutrinos ont peut-être dépassé la vitesse de la lumière

PARIS - Des neutrinos -particules élémentaires de masse presque nulle et de charge électrique neutre- ont peut-être dépassé la vitesse de la lumière: c'est ce que que semblent indiquer les mesures effectuées par une équipe internationale de scientifiques menée par un chercheur du Centre national de la recherche scientifique, Dario Autiero, a annoncé jeudi le CNRS.

Ces résultats étonnants ont été découverts dans le cadre de l'expérience internationale OPERA, dédiée depuis 2006 à l'observation d'un faisceau de neutrinos produit par les accélérateurs de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) à Genève, et détecté 730km plus loin depuis le laboratoire sous-terrain de Gran Sasso en Italie.

Cette distance, la lumière la parcourt en 2,4 millisecondes, à 299.792km par seconde. Mais l'expérience OPERA a pu mesurer des neutrinos arrivant à Gran Sasso 60 nanosecondes plus tôt. Autrement dit, sur une "course de fond" de 730km, les neutrinos franchissent la ligne d'arrivée avec 20 mètres d'avance sur des photons hypothétiques qui auraient parcouru la même distance, explique le CNRS dans un communiqué.

Ce résultat "est totalement inattendu", a commenté Antonio Ereditato, de l'Université de Berne et porte-parole de l'expérience OPERA. "De longs mois de recherche et de vérifications ne nous ont pas permis d'identifier un effet instrumental expliquant le résultat de nos mesures. Si les chercheurs participant à l'expérience OPERA vont poursuivre leurs travaux, ils sont impatients de comparer leurs résultats avec d'autres expériences de manière à pleinement évaluer la nature de cette observation", a-t-il ajouté.

Jusqu'à présent, la vitesse de la lumière a toujours été considérée comme une limite infranchissable. Si les résultats étaient confirmés et montraient que ce n'était pas le cas, cela pourrait ouvrir des perspectives théoriques complètement nouvelles.

"Compte tenu de l'énorme impact qu'un tel résultat pourrait donc avoir pour la physique, des mesures indépendantes s'avèrent nécessaires afin que l'effet observé puisse être réfuté ou bien formellement établi. C'est pourquoi les chercheurs de la collaboration OPERA ont souhaité ouvrir ce résultat à un examen plus large de la part de la communauté des physiciens", ajoute le communiqué du CNRS. AP

Moyen Orient: comme à Nazca, des centaines de géoglyphes visibles du ciel


Ces structures s'étendent de la Syrie à l'Arabie saoudite, peuvent être vu en hauteur mais pas du sol, et sont quasiment inconnues du grand public.

Il s'agit de la version du Moyen-Orient des lignes de Nazca, des anciens géoglyphes ou dessins qui couvrent les déserts du sud du Pérou.

Des roues de pierre par centaines.

Grâce à la technologie des nouveaux satellites cartographes et d'un programme de photographie aérienne en Jordanie, les chercheurs en ont découvert un grand nombre comme jamais auparavant. Ils ont ainsi dépassé le millier.

Désigné par les archéologues comme des «roues», ces structures en pierre ont une grande variété de modèles, avec, comme base commune, un cercle avec des rayons à l'intérieur.
Les chercheurs estiment qu'elles remontent à l'Antiquité, il y a au moins 2.000 ans. Ces structures se retrouvent souvent dans des champs de lave et vont de 25 mètres à 70 mètres de diamètre.

"Rien qu'en Jordanie nous avons des structures en pierre qui sont beaucoup plus nombreuses que les lignes de Nazca, sur une zone bien plus vaste", a déclaré David Kennedy, un professeur de lettres classiques et d'histoire ancienne à l'Université d'Australie occidentale. Ses dernières recherches révèlent que ces roues font partie d'une variété de paysages de pierres que l'on peut définir en 3 catégories:
- Les cerfs-volants (structures de pierre utilisées pour canaliser et tuer des animaux: voyez à ce sujet l'article du 21/04/11)
- Les pendentifs (lignes de cairns qui partent des sépultures),
- Les murs, les mystérieuses structures qui serpentent à travers le paysage jusqu'à plusieurs centaines de mètres et qui n'ont pas d'utilisation pratique apparente.

Des tracés repérés du ciel depuis les années 1920

Les études de son équipe font partie d'un projet à long terme de reconnaissance aérienne qui se penche sur les sites archéologiques à travers la Jordanie.
Kennedy et ses collègues sont perplexes quant à l'explication de l'utilité de ces structures et quant à leur signification.

D'abord spécialisé en archéologie romaine, Kennedy a été fasciné par ces structures lorsque, en tant qu'étudiant, il a lu les comptes rendus des pilotes de la Royal Air Force survolant ces régions dans les années 1920. En effet, en 1927, le Lieutenant Percy Maitland publie un compte rendu sur les ruines dans le journal Antiquity. Il a rapporté les rencontrer plus souvent dans les "pays de lave" et a ajouté que les structures de pierre sont connues des bédouins comme les «œuvres des hommes vieux».

Kennedy et son équipe ont étudié les structures à l'aide de photographies aériennes et Google Earth , car ces "roues" sont difficiles à distinguer au niveau du sol. Les dessins on sûrement dû être plus clair lors de leur construction: "Les gens ont sans doute marché dessus pendant des siècles, des millénaires, sans avoir idée de ce que la forme avait pu être."

Des structures pour l'heure inexpliquées

Quel était leur utilité ? Jusqu'ici, aucune des roues n'a fait l'objet de fouilles, ce qui rend leur datation, et la compréhension de leur but, difficile.

Les archéologues qui les avaient étudié avant l'ère Google Earth ont supposé qu'elles pouvaient être les vestiges de maisons ou de cimetières. Mais Kennedy pense qu'aucune de ces explications n'est plausible: "Il semble y avoir une certaine continuité culturelle globale dans cette zone; ici les gens sentaient qu'il y avait un besoin de construire des structures qui étaient circulaires."
Certaines de ces roues ont été retrouvées isolées tandis que d'autres sont regroupées. À un endroit, près de l'oasis d'Azraq, des centaines d'entre elles peuvent être trouvées et rassemblées dans une douzaine de groupes. "Certaines de ces collections autour d'Azraq sont vraiment remarquables", ajoute Kennedy.

En Arabie saoudite, l'équipe a trouvé des styles de roues qui sont assez différentes: certaines structures sont même rectangulaires; d'autres sont circulaires, mais contiennent deux rayons formant une barre souvent alignée dans la direction du soleil levant et couchant.

En Jordanie et en Syrie, ces structures présentent des rayons plus nombreux et ne semblent pas être alignés sur des phénomènes astronomiques. "En regardant un grand nombre d'entre eux, sur un certain nombre d'années, je n'ai pas été frappé par un motif se répétant dans la manière dont les rayons ont été aménagés", explique Kennedy.

Les chercheurs ont remarqué que les roues se retrouvent souvent au-dessus des structures en "cerfs-volants", qui peuvent remonter jusqu'à 9000, mais jamais l'inverse. Pour Kennedy, "Cela suggère que les roues sont plus récentes que les cerfs-volants".

Des roues ? que dis-je, des géoglyphes...

Amelia Sparavigna, professeur de physique au Politecnico di Torino en Italie, pense que ces structures peuvent être appelées géoglyphes de la même manière que les lignes de Nazca. «Si nous définissons un géoglyphe «comme un large signe sur le sol d'origine artificielle, les cercles de pierres sont donc des géoglyphes».
La fonction des roues peut aussi être mise en parallèle avec les dessins énigmatiques dans le désert de Nazca. "Si l'on considère, plus généralement, les cercles de pierres comme des lieux de culte des ancêtres, ou des lieux pour des rituels liés à des événements astronomiques ou saisonniers, ils pourraient avoir la même fonction que les géoglyphes d'Amérique du Sud. La conception est différente, mais la fonction pourrait être le même, " ajoute-t-elle.

Pour l'heure, la signification de ces roues reste toujours un mystère.

Source:
Live Science: "Visible Only From Above, Mystifying 'Nazca Lines' Discovered in Mideast"
http://www.livescience.com/16046-nazca-lines-wheels-google-earth.html

Utiliser des nano-structures de verre pour le stockage d'information

Technologies de l'information et de la communication

Une équipe de chercheurs de l'Optoelectronics Research Center (ORC, Centre de recherche en Optoélectronique) de l'université de Southampton a développé une nouvelle nano-structure de verre permettant de créer un convertisseur de polarisation. Cette technologie pourrait aussi être utilisée pour stocker de l'information.

L'équipe de recherche menée par le Pr. Peter Kazansky, a décrit dans un article publié dans la revue Applied Physics Letters en mai 2011, comment elle est parvenue à concevoir une structure nano-atomique en verre de silice permettant de modifier la trajectoire de la lumière qui la traverse (de convertir sa polarité). La lecture du faisceau lumineux résultant permettrait de déchiffrer l'information contenue dans la structure et donc de l'utiliser comme une mémoire.

L'équipe de recherche a démontré qu'il était possible, avec une intensité suffisante, d'imprimer des nano points, sorte de pixels 3D, aussi appelés "voxels", dans la structure de verre. Les informations sont gravées, supprimées et réécrites grâce à un laser femtoseconde. Les applications optiques de ce nouveau matériau comme la microscopie ou l'imagerie à ultra-haute résolution pourraient profiter au domaine de l'imagerie médicale. Les chercheurs ont également démontré qu'il était possible d'utiliser la structure de verre comme unité de stockage.

L'avantage de ce convertisseur de polarisation est que son coût de fabrication est environ vingt fois moins élevé que les précédents outils existants. Auparavant, pour obtenir un convertisseur de polarisation aussi performant, les chercheurs utilisaient un modulateur de lumière à cristaux liquides dont le prix est environ de 20.000 £.

Depuis la publication de leur article, les chercheurs de l'Université de Southampton ont travaillé à l'amélioration de leur technologie et l'ont adaptée pour un système de mémoire optique plus performant dit à "cinq dimensions". L'équipe de recherche travaille désormais avec la société Atechna pour introduire la technologie sur le marché. Ce projet de recherche fait partie du programme de recherche européen FP7 Femtoprint.
 

IPv6 Certification

IPv6 Certification Badge for Nasain

vendredi 6 septembre 2013

Un robot concourra à l'Iron Man d’Hawaii

  Evolta, un petit robot de la taille d’une main, s’apprête à réaliser aux côtés des plus grands athlètes de l’Iron-man d’Hawaii, une épreuve mythique de triathlon.



Cette année, les athlètes qui se presseront sur la ligne de départ de l’Iron-man d’Hawaii, compteront parmi eux un participant un peu particulier. Nommé Evolta, ce robot humanoïde d'à peine 17 centimètres concourra sous les couleurs de Panasonic, sa société créatrice. Sa participation, essentiellement marketing, a pour objectif de promouvoir la résistance ses piles, qui selon Panasonic peuvent être rechargées jusqu’à 1.800 fois sans perdre en capacité d’autonomie.

"Le robot va rencontrer un grand nombre de difficultés sur son chemin, mais j'espère qu’il parviendra à les surmonter et à terminer l’ensemble du parcours", a déclaré au Dailymail Tomotaka Takahashi, créateur du robot vétéran. Pour optimiser les chances de réussites, trois répliques d’Evolta ont chacune été attribuées à une épreuve du triathlon.

La compétition, une des plus difficiles au monde, comprend 3,86 kilomètres de nage, 180,2 kilomètres de vélo et un marathon de 42,195 kilomètres. Un parcours extrêmement éprouvant qu’Evolta a été autorisé à effectuer en 168 heures, un temps 10 fois plus grand que celui accordé aux autres participants. "La taille d’Evolta est équivalente à un dixième de celle d’un homme adulte, nous avons donc pensé qu’il prendrait 10 fois plus de temps" explique Tomotaka Takahashi.

Début du défi : 24 octobre

Parmi son équipement, Evolta possède une minuscule bicyclette, une roue de support pour effectuer le marathon et également un flotteur de 51 centimètres pour l’épreuve de natation. "J’ai pensé à des façons de le rendre imperméable et le protéger de la rouille, autant que possible", indique le créateur.

Le défi d’Evolta débutera le 24 Octobre et continuera sans interruption pendant sept jours et nuits. Le petit robot a par ailleurs effectué d’autres prouesses dans le passé comme le parcours de 500 kilomètres de Tokyo à Kyoto au Japon ou encore l’escalade de la paroi du grand canyon.

Un gant qui augmente le sens du toucher, développé par des chercheurs de Georgia Tech


Posted by Adrien Edenwald

Des chercheurs du Georgia Institute of Technology ont développé le premier gant capable d’augmenter le sens du toucher d’une des extrémités des doigts. Jun Ueda, un professeur du George W. Woodruff School of Mechanical Engineering at Georgia Tech, ainsi que Minoru Shinohara, professeur associé à la School of Applied Physiology at Georgia Tech, ont décidé d’appliquer les principes de la résonance stochastique — qui augmente la qualité de la transmission en ajoutant une longueur particulière de bruit blanc, à un appareil spécialement attaché au doigt dont la fonction est d’augmenter le toucher de son porteur. Des actionneurs faits d’une pile de couches de céramiques PZT (Titano-Zirconate de Plomb) sont attachés à l’extrémité du doigt (et potentiellement sur l’ongle), convertissant l’électricité et le signal en résonance stochastique (vibrations à hautes fréquences).

Tel que rapporté début août par le site du Georgia Tech Research News, une expérience a été conduite sur 10 adultes en bonne santé: les résultats ont significativement montré une meilleure sensibilité lors de l’utilisation de l’appareil. J. Ueda, M. Shinohara et al. mènent actuellement des études afin d’améliorer leur appareil, par exemple en changeant la fréquence utilisée. Selon l’article précité du Georgia Tech Research News, la résonance stochastique pourrait en plus de fournir une augmentation du toucher, améliorer “la vue, l’ouïe [...] et l’équilibre” — avec d’autres types d’appareils bien entendu. Pour revenir à la main, il serait intéressant d’obtenir une augmentation de l’ensemble de la peau au moyen de multiples actionneurs répartis sur tout le gant. L’ère transhumaniste arrive!
 

Une planète, deux soleils


Une planète à deux soleils, comme celle imaginée par George Lucas dans La guerre des étoiles, a été détectée par des astronomes américains.

Impression artistique d'un système planètaire circumbinaire  Photo :  Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics


Cette exoplanète se trouve hors de notre système solaire, mais elle est dans notre galaxie, la Voie lactée.
Selon le chercheur Josh Carter, de l'Université Harvard, le système binaire se situe à environ 200 années-lumière de la Terre (Une année-lumière équivaut à 9500 milliards
de kilomètres).

La planète baptisée Kepler-16b, froide et gazeuse, connaît donc deux couchers et deux levers de soleil. Les comparaisons avec la planète Tatooine que George Lucas
avait créée dans l'univers de sa série de science-fiction s'arrêtent là, puisque cette dernière était tellurique, recouverte de déserts arides et peuplée de quelques
espèces, dont certains humains.

Les astronomes excluent la possibilité que la vie puisse y exister.
Kepler-16b est le premier exemple de planète circumbinaire dont l'existence est confirmée [...] Une fois de plus, nous découvrons que notre système solaire n'est qu'un
exemple parmi la diversité des systèmes planétaires que la nature peut créer.
— Josh Carter

La planète vidéo 2 m 13 http://www.radio-canada.ca/nouvelles/science/2011/09/15/005-etoile-deux-soleils.shtml

Kepler-16b a une masse d'environ un tiers de celle de Jupiter et un rayon correspondant à 75 % de celui de cette planète, la plus grande de notre système solaire.
En fait, elle possède une taille et une masse similaires à celles de Saturne. Elle tourne autour de ses deux étoiles en 229 jours, à une distance moyenne de 104,6 millions
de kilomètres.

Les deux étoiles sont plus petites et moins chaudes que le Soleil, si bien que les températures à la surface de la planète oscillent entre -73 °C et -101 °C.
Cette découverte a été faite avec le télescope américain Kepler, qui permet d'établir la présence d'une planète quand celle-ci passe devant son étoile, ce qui réduit
momentanément sa luminosité.

Le détail de cette découverte est l'objet d'un article publié dans le magazine Science.
Depuis 2009, le télescope Kepler scrute plus de 100 000 étoiles situées dans les constellations du Cygne et de la Lyre et semblables à notre Soleil.
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse

35 inventions qui vont tout changer


par Valérie Borde

À l'aube de son 35e anniversaire, L'actualité vous offre 35 inventions. Les succès de demain s'y cachent peut-être...

En 1976, quand est né L'actualité, Air France et British Airways inauguraient le Concorde, premier avion supersonique qui reliait Londres ou Paris à New York en seulement trois heures et demie. Au même moment, en Californie, Steve Jobs et deux autres informaticiens créaient la société Apple, pour commercialiser un ordinateur personnel.

Le Concorde, promis à un brillant avenir, a été mis au rancart en 2003. Trop cher, trop polluant. Plus du tout adapté à son époque, pourrait-on dire. La petite pomme qui n'avait l'air de rien, en revanche, a su profiter de l'explosion des technologies de l'information et des communications pour aller bien au-delà du Macintosh et envahir le monde avec d'autres produits innovants, comme ses iPod ou iPad.

À l'aube de son 35e anniversaire, L'actualité vous offre 35 inventions. La petite pomme de demain s'y cache peut-être...

Voir certaines de ces inventions en vidéo:
http://www2.lactualite.com/multimedia/video/des-inventions-qui-vont-changer-nos-vies/2010-11-17/

Sont notées de 1 à 10 :

- la probabilité que l'invention soit rapidement offerte à grand échelle
- le degré d'utilité pour l'humanité.



LE CELLULAIRE DE FISTON SUR ÉCOUTE !

Vous aimeriez bien savoir ce que fiston trafique avec son cellulaire ? À qui votre conjoint parlait tout bas, à 2 h la nuit dernière ? La société américaine Taser, connue pour ses pistolets électriques, a inventé une application qui permet de transférer par satellite sur votre propre téléphone tous les messages ou photos qui entrent dans un autre appareil et en sortent, en plus de localiser celui-ci à tout instant. Le Mobile Protector aidera les parents à protéger leurs enfants, croit Taser.

Probabilité : 10/10
Utilité : 0/10


« TWITTER » PAR LA PENSÉE ?

Des chercheurs de l'Université du Wisconsin ont réussi à écrire un message sur Twitter uniquement par la pensée, en se concentrant sur des lettres apparaissant sur un écran. Objectif : concevoir des « prothèses neurales », qui permettront à des personnes handicapées de communiquer par ordinateur ou de piloter leur fauteuil roulant au moyen de la pensée. (Photo : Université du Wisconsin)

Probabilité : 6/10
Utilité : 5/10


ROULER... PUIS S'ENVOLER

Le rêve que les humains caressent depuis près de 100 ans deviendra peut-être réalité avec la Transition, de la société américaine Terrafugia, première voiture volante autorisée par l'aviation civile, en 2010. Sa sortie d'usine est prévue au début de 2012. Prix annoncé : 200 000 dollars. Environ 80 voitures auraient déjà été réservées. (Photo : Terrafugia)

Probabilité : 5/10
Utilité : 2/10


RESSENTEZ LA PEUR DU HÉROS

Le son et l'image plongent les mordus de cinéma au cœur de l'action. Les ingénieurs de la société néerlandaise Philips vont encore plus loin : ils veulent mettre à contribution le sens du toucher des cinéphiles en leur faisant ressentir physiquement les émotions des personnages, grâce à une « veste émotionnelle » bardée de capteurs. L'héroïne est angoissée ? La veste se contracte légèrement pour vous oppresser. Elle a l'estomac noué ? Vous aussi, quand la veste vous serre à cet endroit. Difficile pour l'instant de savoir si elle sera destinée au marché des cinémas ou... des cinémas maison. (Capital Photos/Frank van Beek)

Probabilité : 5/10
Utilité : 2/10


LE VACCIN QUI VOUS FERA ÉCRASER

Un vaccin aidera-t-il les fumeurs à écraser ? Trois sociétés pharmaceutiques ont commencé les essais cliniques d'un vaccin antinicotine. Celui de la société américaine Nabi Pharmaceuticals est le plus avancé. Le NicVAX stimulerait la production d'anticorps qui se lieraient dans le sang à la nicotine et empêcheraient celle-ci de se rendre au cerveau, diminuant ainsi la dépendance du fumeur. Les résultats, pour l'instant, sont comparables à ceux des substituts nicotiniques. Le résultat final des essais cliniques est prévu pour le début de 2012. (Ill. : Isabelle Arsenault)

Probabilité : 5/10
Utilité : 8/10


Y A DE L'HYGROÉLECTRICITÉ DANS L'AIR !

Depuis Benjamin Franklin, l'être humain rêve de capter l'énergie de la foudre. Une erreur, selon le professeur brésilien Fernando Galembeck : ce n'est pas la foudre, mais l'humidité de l'air qu'il faut utiliser pour produire de l'électricité. Au dernier grand congrès de l'American Chemical Society, ce chimiste a présenté le résultat de ses expériences, qui prouvent que les particules d'eau présentes dans l'air se chargent légèrement en électricité au contact de la poussière, alors qu'on avait toujours pensé qu'elles restaient neutres. D'après lui, il serait certainement possible de récupérer cette électricité en plaçant des condensateurs sur les toits des maisons, surtout dans les régions humides, comme les tropiques. Bien des tests de laboratoire sont encore nécessaires pour vérifier si l'« hygroélectricité », comme l'a baptisée Galembeck, peut fournir suffisamment d'énergie pour que cela vaille la peine de la
récupérer. Mais l'idée est dans l'air...

Probabilité : 2/10
Utilité : 9/10


D'ÉNERGIE ET D'EAU FRAÎCHE

Imiter le processus naturel de la photosynthèse pour fabriquer un carburant à partir du soleil, de l'eau et du gaz carbonique. Voilà le mandat que le département de l'Énergie des États-Unis a confié en juillet à un groupe de 150 chercheurs, qui ont reçu 122 millions de dollars et un laboratoire flambant neuf, en Californie. Les scientifiques du Joint Center for Artificial Photosynthesis tenteront de fabriquer en laboratoire les équivalents des trois composants qui permettent aux plantes de pousser : un matériau capable de capter et de convertir l'énergie solaire en « moteur » d'une réaction électrochimique ; des catalyseurs pour faciliter la réaction d'oxydoréduction de l'eau et du gaz carbonique, qui donnent naissance au carburant ; et une membrane pour empêcher l'oxygène de l'air d'interférer avec cette réaction. D'autres grands noms, comme la société japonaise Mitsubishi, ont investi des millions de dollars dans la recherche
sur la photosynthèse artificielle au cours des dernières années. (Ill. : Isabelle Arsenault)

Probabilité : 4/10
Utilité : 9/10


TOUT LE CRÉDIT SUR UNE MÊME CARTE

Fatigué de trimballer de nombreuses cartes de crédit ? Celle inventée par la société Dynamics, de Pittsburgh, peut être reliée à plusieurs comptes, dont les différents numéros apparaissent au moyen d'une simple pression sur la carte. Dotée d'un microprocesseur alimenté par une pile au lithium d'une durée de vie de quatre ans, cette carte nouveau genre, de même format que les cartes habituelles, peut aussi servir à accumuler des points. Air Miles et Visa sur un même bout de plastique ? Les premiers tests viennent tout juste de débuter aux États-Unis. (Photo : Dynamics Inc.)

Probabilité : 9/10
Utilité : 2/10


LA ROUTE MANGEUSE DE SMOG

En mélangeant du dioxyde de titane à du béton ordinaire, Jos Brouwers, chercheur de la Eindhoven University of Technology, aux Pays-Bas, a réussi à créer un pavé de béton capable de capter jusqu'à 45 % des oxydes d'azote émis par les voitures. Même s'il coûte deux fois plus cher à produire que le béton ordinaire, ce pavé pourrait diminuer le smog à certains endroits critiques. (Ill. : Idiomorf Graphics)

Probabilité : 4/10
Utilité : 6/10


UN CATALOGUE COMPLET DES MUTATIONS GÉNÉTIQUES

Diagnostiquer en quelques jours chez une personne n'importe quelle maladie génétique, aussi rare soit-elle... Des chercheurs espèrent pouvoir réaliser cet exploit bientôt, grâce au séquençage de l'exome. Cette technique très prometteuse de décodage de l'ADN s'attarde seulement sur certaines parties des gènes, soit les exons - ces briques qui, une fois transcrites, vont donner les protéines. L'exome, qui regroupe tous les exons des 20 000 gènes humains, ne représente que de 1 % à 2 % du génome.

En s'appuyant sur les progrès réalisés dans les techniques de séquençage de l'ADN et dans la bio-informatique, Nada Jabado, chercheuse en génomique à l'Hôpital de Montréal pour enfants, a démontré cette année que le séquençage de l'exome d'une personne permettait de rechercher efficacement les mutations indiquant une maladie génétique, sans qu'il soit nécessaire de séquencer tout son génome. Grâce à cette nouvelle technique de séquençage rapide et puissante, les chercheurs pensent disposer d'ici un à deux ans d'un « catalogue complet » des mutations à l'origine de la plupart des maladies héréditaires. (Ill. : Isabelle Arsenault)

Probabilité : 9/10
Utilité : 9/10


20 000 WATTS SOUS LES MERS

Utiliser la différence de température entre les eaux de surface des océans et celles des profondeurs pour créer de l'électricité : l'idée suggérée pour la première fois par Jules Verne pourrait bien refaire surface dans les prochaines décennies. En 2009, la marine américaine a accordé huit millions de dollars à la société Lockheed Martin pour perfectionner la technologie de conversion de l'énergie thermique des océans (plus connue sous l'acronyme anglais OTEC). Les États-Unis, le Japon et la France s'y étaient déjà intéressés par le passé, notamment après les chocs pétroliers des années 1970. Les ingénieurs pensent qu'en utilisant un échangeur de chaleur et une turbine il est possible de générer de l'électricité en continu avec ce système. Des essais sont en cours au large d'Hawaï. Il pourrait même être possible de produire de l'eau douce. En 2007, l'Inde a installé une première usine-pilote flottante de
désalinisation de l'eau au large de Madras, basée sur cette technologie. (Photo : Lockheed Martin)

Probabilité : 5/10
Utilité : 8/10


L'OVAIRE ARTIFICIEL REDONNE ESPOIR

Les femmes qui risquent de devenir infertiles après une chimiothérapie pourraient un jour avoir recours à un ovaire artificiel : leurs ovules, congelés avant le traitement, y seraient amenés à maturité des années plus tard, avant de procéder à une fécondation in vitro. Des chercheurs de l'Université Brown, au Rhode Island, viennent en effet d'élaborer le premier ovaire artificiel capable d'amener des ovules à maturité en dehors du corps d'une femme. Créé à partir de cellules prélevées sur des femmes en bonne santé, il pourrait rapidement se montrer utile pour la recherche sur la reproduction. Il permettrait, par exemple, de tester en laboratoire comment la maturation des ovules peut être altérée par diverses substances toxiques. (Photo : iStock)

Probabilité : 9/10
Utilité : 4/10


LE TAMBOUR CHANGE DE PEAU

Les instruments de musique de la dernière génération sont des mini-orchestres portables. Témoin le Wavedrum WD-X (fabriqué par la multinationale japonaise Korg), qui ressemble à un véritable tambour, peau incluse, et dont on peut jouer avec les mains ou des baguettes. On appuie sur un bouton et celui-ci se transforme en une panoplie d'instruments à percussion, comme le tabla, la caisse claire ou le gong. Ce qu'il a de spécial ? Les sons ayant servi à l'échantillonnage sont ceux de vrais instruments, d'où son effet convaincant. Offert dans tous les magasins spécialisés depuis septembre 2010, à 600 dollars.

Probabilité : 10/10
Utilité : 1/10


DE L'EAU POTABLE EN 20 MINUTES

Faites tremper pendant 20 minutes un quelconque morceau de coton dans une solution peu coûteuse contenant des nanofils d'argent, puis reliez-le à deux fils électriques pour y faire passer un peu de courant et versez par-dessus de l'eau impropre à la consommation. Douze volts suffisent pour électrocuter instantanément les bactéries et rendre l'eau - presque - potable, sans qu'il soit nécessaire de recourir à une pompe, qui a besoin de beaucoup plus d'électricité pour fonctionner. Parce qu'il laisse filer les bactéries mortes, et donc inoffensives, ce filtre se boucherait en outre moins rapidement. La recette du professeur Yi Cui, de l'Université Stanford, a été concoctée spécialement pour les pays en développement. Même si ce filtre doit encore être amélioré, il pourrait sauver une partie des quatre millions d'enfants qui meurent chaque année dans le monde parce qu'ils ont consommé de l'eau sale. Ou les 2,6 milliards de personnes
qui n'ont pas de système de traitement des eaux usées.

Probabilité : 5/10
Utilité : 10/10


PRÊTE-MOI TA FLORE...

Pourrait-on se débarrasser d'une flore intestinale en mauvais état en la remplaçant par celle de quelqu'un d'autre ? Des médecins réalisent déjà cette drôle de « greffe » à titre expérimental, pour tenter d'aider des personnes aux prises avec la bactérie C. difficile et pour lesquelles aucun autre traitement n'a fonctionné. Quelques grammes de selles prélevées chez un proche et diluées sont injectées directement dans l'estomac de la personne malade, dans l'espoir que les « bons » microbes qu'elles contiennent permettront d'éliminer la bactérie pathogène.

Pour l'instant, il n'existe aucune preuve que cette approche fonctionne, mais la technique intéresse de plus en plus les spécialistes du microbiome, la communauté de microbes qui vivent en symbiose avec le corps humain.

Cet été, des chercheurs américains et espagnols ont démontré, en travaillant avec des rats, qu'il était effectivement possible de transférer tout le microbiome d'un animal à un autre sans que ce dernier semble en être affecté. Après trois mois, les rats receveurs de cette « greffe » se portaient parfaitement bien, tout en ayant dans leurs intestins un microbiome toujours assez semblable à celui des donneurs.

Cette approche doit encore être validée, mais elle pourrait offrir un espoir aux personnes atteintes de divers troubles gastro-intestinaux, comme le syndrome du côlon irritable, qui touche de 10 % à 14 % des Canadiens.

Probabilité : 5/10
Utilité : 7/10


ET VOICI L'ANTENNE SOLAIRE !

Bientôt dépassés, les grands panneaux solaires ? Des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) proposent de remplacer ces panneaux photovoltaïques par des antennes faites de nanotubes de carbone, capables de concentrer beaucoup plus efficacement le rayonnement solaire. Leur dispositif, encore au stade de la recherche, permettrait de miniaturiser l'équipement nécessaire pour capter l'énergie du soleil.

Probabilité : 2/10
Utilité : 6/10


VAPORISE-MOI UNE ROBE

Un tissu en aérosol qui se vaporise directement sur le corps pour former des vêtements sur mesure, que l'on peut laver et reporter : cette invention du styliste espagnol Manel Torres, mise au point avec le professeur Paul Luckham, de l'Imperial College de Londres, pourrait s'avérer fort utile pour produire des gants stériles destinés aux médecins, garnir des sièges de voiture ou rénover de vieux canapés. (Photo : Gene Kiegel/Fabrican)

Probabilité : 5/10
Utilité : 3/10


L'ORDI SE DONNE DES AIRS D'ORCHESTRE

Les mordus adorent le Kyma, espèce d'ordinateur très complexe qui peut créer aussi bien de nouveaux sons que reproduire un orchestre complet dont on commande tous les instruments au quart de tour. Pour un compositeur, c'est comme être Dieu. Pour jouer au Créateur à moindres

Voyage au fond de l'intestin


Une capsule autopropulsée et contrôlée à distance qui peut naviguer dans le tube digestif a été créée par des chercheurs japonais.


Cette création d'une équipe de l'Université Ryukoku prend la forme d'un têtard et est surnommée « sirène ». Mesurant environ un centimètre de diamètre et 4,5 centimètres de
longueur, elle est munie d'une sorte de nageoire arrière qui permet un contrôle précis de sa direction et de son emplacement.

Pour le moment, son objectif est de prendre des images de l'intérieur de l'estomac et du côlon, mais elle pourrait éventuellement aider à acheminer des médicaments.
Selon ses concepteurs, c'est la première fois qu'un endoscope se déplace de façon autonome de l'anus vers le côlon pour y tourner des images.
Les médecins utilisent une manette pour orienter les mouvements de la capsule, en visionnant sa position sur un écran.

D'autres capsules endoscopiques ont été développées depuis les années 1980 et sont actuellement utilisées. Toutefois, elles ne se déplacent pas seules et bougent en
utilisant les contractions musculaires des patients.

Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse

Alimentation maternelle : quelles incidences sur l'expression des gènes ?

 
Au cours de la vie intra-utérine et pendant l'allaitement, une sous-nutrition de la mère entraîne des modifications autour de l'ADN de l'enfant, à l'origine de pathologies métaboliques à l'âge adulte. A travers une étude menée chez l'animal, des chercheurs du CNRS, de l'INRA et de l'Inserm(1) ont mis en évidence, pour la première fois, de telles répercutions au niveau du gène de la leptine, l'hormone régulant satiété et métabolisme. Publiés dans The FASEB Journal, ces travaux pourraient avoir, à plus long terme, des impacts sur la prévention des maladies métaboliques ou les soins aux prématurés.

Depuis une dizaine d'années, des études menées chez l'homme montrent que l'environnement intra-utérin et en particulier l'alimentation maternelle joue un rôle important dans l'apparition, à l'âge adulte, de maladies complexes telles que l'obésité, le diabète ou l'hypertension. A l'origine de telles observations, on retrouve des mécanismes moléculaires de « programmation » que les scientifiques tentent de décrypter.

Les chercheurs du Centre de recherche de l'institut du cerveau et de la moelle épinière (CNRS/UPMC/Inserm) et de l'Unité de nutrition humaine (INRA/Université Clermont 1) se sont intéressés spécifiquement aux conséquences de l'alimentation maternelle pendant la période périnatale (gestation puis allaitement) sur les modifications épigénétiques du génome. Le terme épigénétique décrit des altérations stables de l'expression des gènes qui n'entraînent aucun changement au niveau de la séquence nucléotidique de l'ADN. Elles impliquent des transformations chimiques telles que la méthylation  de l'ADN et/ou la modification des histones (méthylation, acétylation, déacétylation).

Des souris gestantes ont été nourries depuis le premier jour de gestation et jusqu'au sevrage, soit avec un régime contenant 22% de protéines (souris contrôles), soit avec un régime pauvre en protéines contenant 10% de protéines. Puis, à partir du sevrage, les souriceaux ont été nourris avec un régime contrôle.

Résultat : les souriceaux dont les mères avaient reçu un régime pauvre en protéines, à l'âge adulte, étaient plus maigres par rapport aux souriceaux contrôles et présentaient des troubles métaboliques. Les chercheurs ont directement relié ces conséquences de la carence en protéine pendant la période périnatale à une déméthylation au niveau du gène de la leptine. Cette modification épigénétique est spécifique puisque la méthylation globale du génome n'est pas affectée. Les scientifiques avaient choisi de s'intéresser au gène de la leptine car cette molécule est cruciale pour l'équilibre énergétique de l'organisme : c'est l'hormone qui régule les réserves de graisses.

Notes :

(1) Des chercheurs du Centre de recherche de l'institut du cerveau et de la moelle épinière (CRICM, CNRS/UPMC/Inserm) et de l'Unité de nutrition humaine (INRA/Université Clermont 1).
(2) La méthylation est une modification chimique consistant en l'ajout d'un groupe méthyle (CH3) sur un substrat, en l'occurrence l'ADN. L'ADN peut être méthylé au niveau des cytosines mais aussi au niveau des protéines qui l'entourent, les histones.
Références :

"Perinatal Undernutrition Affects the Methylation and Expression of the Leptin Gene in Adults: Implication for the Understanding of Metabolic Syndrome", C Jousse, L Parry, S Lambert-Langlais, AC Maurin, J Averous, A Bruhat, V Carraro, J Tost, P Letteron, P Chen, R Jockers, JM Launay, J Mallet, PFafournoux – The FASEB Journal, 13 juin 2011
Contacts :

Chercheur CNRS l Jacques Mallet l T. 01 42 17 75 32 /
06 03 80 94 99 l jacques.mallet@upmc.fr
Chercheur INRA l Pierre Fafournoux l T. 04 73 62 45 62 l pierre.fafournoux@clermont.inra.fr

Presse CNRS l Elsa Champion l T. 01 44 96 43 90 l elsa.champion@cnrs-dir.fr
Presse INRA l Corinne Parpinelli l T. 01 42 75 91 67 l corinne.parpinelli@paris.inra.fr

dimanche 1 septembre 2013

 LA PUISSANCE DE LA VISUALISATION

Vous pouvez changer le monde. C’est facile. Comment ? Dans cette vidéo, le scientifique Gregg Braden explique comment fonctionne la Loi d’Attraction. Il y a un champ autour de nous, une conscience collective à laquelle nous participons tous. Cette conscience collective crée notre réalité. Nous pouvons l’influencer par notre ADN en utilisant le pouvoir de nos pensées et de notre cœur.
Nous pouvons utiliser cette loi individuellement mais aussi collectivement pour changer le monde. Il y a même une formule mathématique du nombre de participants nécessaires pour réaliser un certain effet sur un groupe plus important (par exemple la paix). Cela a été prouvé scientifiquement par des expériences. Pour changer la population du monde entier, 8.000 participants seulement sont nécessaires.
La puissance de la visualisation est un don de Dieu pour l’humanité, pour prendre notre destin dans nos mains, ne pas rester sur le côté et regarder impuissants. Alors acceptons ce don avec gratitude et utilisons-le!
 

Transcription de la video:

 
Gregg Braden

"Depuis 1887 jusqu’au début des années 1990, toute la science occidentale était basée sur le principe que ce qui arrive en un lieu n’a absolument aucun effet sur ce qui arrive ailleurs. Et maintenant nous savons que c’est absolument faux.

Aussi j’aimerais partager avec vous trois expériences qui secouent totalement les fondements de la physique occidentale.

La première a été conduite par le physicien russe Vladimir Poponin, au début des années1990. Il est venu aux États-Unis pour terminer cette série d’expériences. Ce que Poponin voulait, c’était investiguer la relation entre l’ADN humain et la matière dont notre monde est constitué. Les petits paquets d’énergie que nous appelons photons, des petites particules de lumière si vous préférez les voir ainsi. Donc son expérience consistait à prendre un tube, un tube en verre, à retirer tout l’air de ce tube, créant ce que nous appelons aujourd’hui un vide impliquant qu’il n’y a plus rien dans le tube. Cependant nous savons qu’il y reste encore quelque chose. Ce sont ces petites particules de lumière.

Alors Poponin mesure ces particules pour voir comment elles se répartissent. Est-ce qu’elles volent partout dans le tube, sont-elles agglutinées dans le fond, que leur arrive-t-il ? Les résultats de cette partie de l’expérience n’ont pas été surprenants. Car les particules de lumière, les photons, étaient complètement aléatoires. Et c’est ce à quoi ils s’attendaient. La deuxième partie de l’expérience devient vraiment très intéressante. Parce qu’ils ont placé un peu d’ADN humain dans le tube. Et l’ADN humain, quand ils ont mesuré à nouveau les photons, l’ADN humain a provoqué l’alignement des photons. L’ADN a un effet direct sur la matière dont notre monde est constitué !

Et c’est précisément ce que les traditions spirituelles anciennes ont toujours dit. Que quelque chose en nous a un effet sur le monde qui nous entoure.

La deuxième expérience est fascinante. C’est une expérience militaire. Ce qu’ils ont fait, en résumé, c’est prendre un peu d’ADN humain, quelques cellules de l’intérieur de la bouche d’un donneur volontaire. Ils ont placé cet ADN dans un instrument pouvant mesurer ses effets dans une salle d’un immeuble alors que le donneur ayant fourni l’ADN était dans une autre salle du même bâtiment.


Ils ont alors soumis le volontaire à ce qu’ils ont appelé une stimulation émotionnelle, suscitant des véritables réactions de joie, de tristesse, de peur, de colère ou de fureur, dans une autre partie de l’immeuble. Ils ont mesuré l’ADN pour voir s’il serait affecté par les émotions du donneur. Pourquoi le serait-il ? D’une part, dans la physique occidentale actuelle rien ne permet de dire que cet ADN est encore relié au donneur. D’autre part, ce sont eux qui dirigeaient ces expériences. Ce qu’ils ont trouvé a été exactement l’opposé. Ce qu’ils ont trouvé était que quand le donneur avait des pics et des creux émotionnels dans une salle, l’ADN avait des pics et des creux dans l’autre salle exactement au même moment.


Et la troisième expérience a été aussi réalisée au début des années 1990 par l’Institut de HeartMath. C’est un organisme de recherche de pointe au nord de la Californie qui explore le cœur comme étant bien plus qu’une simple pompe déplaçant du sang à travers le corps. Bien qu’effectivement il le fasse, cela peut être le minimum de ce que notre cœur réalise. Ils ont découvert que nos cœurs sont les plus puissants champs magnétiques de nos corps, le champ électromagnétique produit par notre cœur a un effet qui s’étend bien au delà de nos corps.

Donc ils mettent au point une expérience pour tester précisément cette théorie. Il n’est pas surprenant qu’ils ont pris un peu d’ADN humain et l’ont isolé. Puis ils ont demandé de ressentir des sentiments sur commande à des personnes entraînées à avoir ce qu’on appelle des sentiments humains cohérents, des sentiments très clairs d’amour, de reconnaissance, de compassion, de colère, de rage et de haine. Pendant que ces personnes entraînées le faisaient, ils ont mesuré la réaction de l’ADN. Et ils ont trouvé ceci : ils ont trouvé qu’en présence de reconnaissance, d’amour, de compassion, de pardon, l’ADN se relaxait énormément.

Et l’exact opposé est tout aussi vrai. En présence de colère, de fureur, de haine, de jalousie, l’ADN est contracté en un petit nœud.

Bien, chacune de ces expériences est intéressante en elle-même.

Cependant quand vous les mettez ensemble, plutôt que de rester des expériences isolées intéressantes, elles se mettent à raconter une histoire. Et l’histoire ressemble à quelque chose comme ceci : La première expérience, celle de Vladimir Poponin, nous dit que l’ADN dans notre corps a un effet direct sur notre monde, sur les éléments physiques dont notre monde est constitué au niveau énergétique. La dernière expérience montre que les sentiments humains ont la capacité de changer l’ADN qui a un effet sur le monde qui nous entoure. L’expérience du milieu, celle qui a été conduite par l’armée des États-Unis, montre que si nous sommes dans le même immeuble ou à 600 km de là, l’effet est le même. Nous ne sommes pas limités par l’espace et le temps. En réalité, les résultats de ces expériences disent précisément ceci : vous et moi avons dans notre corps un pouvoir qui n’est pas limité par les lois de la physique telles que nous les comprenons aujourd’hui.


Les anciennes traditions n’ont pas seulement reconnu cette relation, elles nous invitent à l’étape suivante et laissent des instructions précises sur la façon de les appliquer dans nos vies. À la fin des années 1980, j’étais ingénieur pour la Défense dans des entreprises aérospatiales. J’ai commencé à explorer ces concepts en ingénieur observant le monde environnant, pour comprendre l’histoire de ceux qui nous ont précédés.

Et c’est cette pensée qui m’a conduit à voyager dans des sites parmi les plus extraordinaires de ce monde. Des temples égyptiens aux Andes de Bolivie et du Pérou. En Inde, au Népal, dans les hauts plateaux de la Chine centrale et du Tibet. Partout dans le désert du sud-ouest américain. Chercher de l’information et des preuves qui pourraient nous aider à comprendre comment nous sommes en relation avec le monde et comment nous pouvons utiliser ce pouvoir des émotions, ce pouvoir qui parle le langage du monde qui nous environne.

Et c’est précisément ce qu’un abbé du Tibet nous a décrit. Il décrivait un mode de prière basé sur l’émotion. Et il a dit : « Nous devons ressentir l’émotion comme si la prière était déjà exaucée. » Avec ce sentiment, nous parlons des forces de création permettant au monde de nous répondre. Permettant à ce champ, cet hologramme quantique, l’esprit de Dieu, de nous répondre avec ce qui est dans ce que nous ressentons en nos cœurs. Aussi, plutôt que de prier et de se sentir impuissant dans une situation – Cher Dieu, s’il te plaît, donne la paix au monde – ce mode de prière nous invite à nous sentir participants de cette paix.

En 1972 vingt-quatre villes des États-Unis ont été utilisées dans la conduite d’une expérience où des gens étaient entraînés à ressentir un état de paix d’une façon très particulière. Ils ont été stratégiquement placés dans ces villes, chacune avec une population de plus de dix mille habitants. Ils ont été mentionnés dans des études très connues, les (Transcendental Meditation Studies) réalisées au début des années 1970. ce qui est arrivé, c’est qu’au moment où les gens ressentaient ce sentiment de paix dans la communauté qui les environnait, les populations ont vécu des diminutions statistiquement vérifiées de la criminalité, au delà des immeubles où ils faisaient cette expérience. Les crimes violents contre les personnes et les accidents de la route ont décru. Dans quelques agglomérations comme Chicago où il y a une Bourse, le marché des échanges s’est envolé pendant que la paix régnait. Et quand ils ont cessé leurs prières, toutes ces statistiques se sont inversées. Ils ont renouvelé cette expérience de nombreuses fois.

C’est tellement précis que nous connaissons maintenant le nombre exact de personnes requises pour lancer ce type d’effet, les statisticiens ont pu le déterminer. Aussi je vais partager cette formule et je décrirai ce qu’elle signifie. L’effet est d’abord remarqué quand un certain nombre de personnes participent. Ce nombre, la quantité minimum, est la racine carrée d’un pour cent (v1%) d’une population donnée.




Alors ça veut dire quoi ? Avec une ville d’un million d’habitants par exemple, vous prenez 1% d’un million (sur votre calculette) puis vous faites la racine carrée de ce que ce 1% donne. Ce chiffre vous indique le nombre de personnes nécessaires – le seuil nécessaire pour commencer l’effet. Évidemment plus de personnes participent, plus l’effet est important. Pour une ville d’un million de personnes, ce nombre n’est que d’environ 100. Dans un monde de six milliards d’habitants, la racine carrée de 1% est d’environ 8.000 personnes.

 
J’ai eu l’occasion à cette époque de voir une vidéo sur la guérison d’un cancer de 7,6 cm de diamètre dans la vessie d’une femme, il avait été diagnostiqué inopérable selon les critères médicaux occidentaux. En dernier recours elle est allée dans un hôpital sans médicaments à Pékin en Chine [à présent fermé pour raison politique - VisualizeDaily.com]

Dans la vidéo, on voit la femme couchée dans une chambre d’hôpital. Elle est tout à fait réveillée et consciente, elle croit au processus qui va se produire. Devant elle, un technicien passe une sonde à ultrasons au-dessus de son bas-ventre et on peut voir l’échographie sur une télévision à écran partagé. À gauche de l’écran il y a un instantané, une image arrêtée à un moment précis pour référence. Ainsi nous voyons son état à ce moment donné. À droite de l’écran, nous pouvons observer en temps réel trois praticiens se tenant derrière elle. Ils travaillent avec l’énergie dans son corps et avec les émotions dans leurs corps.

Alors ils commencent à psalmodier un mot qui, pour eux, renforce le sentiment intérieur qu’elle est déjà guérie, ils se sont entendus là-dessus. La mélopée dit essentiellement : « déjà guérie », « déjà fait ». Dès qu’ils commencent à avoir ce sentiment et qu’ils disent ces mots entre eux, sur l’écran de télévision on peut observer en temps réel cette tumeur cancéreuse disparaître en moins de trois minutes – en temps réel. Ce n’est pas comme l’accélération du temps dans un documentaire, quand vous voyez une rose s’épanouir en trente secondes, ce qui arrive normalement en plusieurs jours. C’est littéralement arrivé en moins de trois minutes. Son corps a réagi aux sentiments des praticiens qui étaient entraînés à avoir ce type d’émotion qu’ils ressentaient. Et tout ce qu’ils ressentaient était le sentiment d’être en présence d’une femme déjà guérie. Pleinement rétablie, avec toutes ses capacités. Ils ne la voyaient pas comme une femme malade. Ils ne disaient pas : « Mauvais cancer, tu dois t’en aller ».

J’ai eu l’opportunité de parler à ce monsieur, Luke Chan, qui a réalisé ce film. Et je lui ai posé une question. J’ai dit : « Et si les praticiens n’avaient pas été là ? Cette femme aurait-elle pu le faire, n’importe qui pourrait-il le faire lui-même ? » Il m’a souri quand je lui ai posé la question. Il a dit : « Gregg, en toute probabilité, elle aurait pu le faire seule. Toutefois il y a quelque chose avec nous, les humains, il semble que nous nous sentons plus puissants et forts quand nous sommes soutenus par d’autres dans ce que nous croyons, dans ce que nous choisissons d’accomplir. »

 
"Amour et Reconnaissance"

Bien plus récemment le scientifique Masaru Emoto, a effectué une recherche sur les relations entre les émotions humaines, les sentiments humains et les gouttes d’eau. Celle-ci démontre cette relation encore plus ostensiblement. Il se trouve que ces scientifiques, ce programme spécifique de recherche, ont découvert que des gouttelettes d’eau, qui par ailleurs constituent 70% de notre monde et 70% de nos corps, que ces gouttelettes d’eau réagissent aux émotions humaines, qu’elles soient ressenties dans le corps ou écrites sur des étiquettes placées sur des flacons d’eau. Et au sentiment du chercheur quand il a écrit l’étiquette et l’a placée sur ces flacons. Les flacons sont alors congelés pendant une période déterminée, retirés du congélateur, puis ils cristallisent en commençant à fondre. Et les cristaux sont le signe révélateur de ce qui s’est passé avec l’émotion.


Et c’est magnifique, magnifique, ce sont des exemples très pointus de la façon dont chacun de nous a la possibilité de participer. Pas par le contrôle et la manipulation mais plutôt en participant aux événements de notre monde, aux événements de nos vies, nos familles, nos communautés et nos corps au travers du champ qui relie tout dans la création

  Record : un laser X avec une longueur d'onde de 1,2 angström





Par Laurent Sacco, Futura-Sciences

Les chercheurs du Japan Synchrotron Radiation Research Institute (Jasri) viennent d’annoncer avoir battu un record avec un laser à électrons libres, celui de la plus courte longueur d’onde associée à de la lumière laser dans le domaine des rayons X : 1,2 angström. Cela ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine de la biologie structurale
.

Sur la gauche se trouve le bâtiment abritant Sacla (XFEL) et à droite SPring 8. © X-ray Free Electron Laser
Pouvoir observer ce qui se passe à l’échelle des atomes et des molécules lors de leurs combinaisons permettrait certainement de mieux comprendre le fonctionnement de certains médicaments dans les cellules ou d’intéressantes percées dans le domaine des nanotechnologies. Simplement, mieux comprendre la structure 3D des protéines et des enzymes donnerait aussi la possibilité de développer de nouveaux traitements médicaux. Pour cela, il faut disposer de sources de lumière avec la plus petite longueur d’onde possible afin de pouvoir réaliser des images des molécules avec la plus grande résolution possible.

C’est ce que tentent de faire les chercheurs japonais avec le laser à électrons libres associé au synchrotron Super Photon ring-8 GeV (SPring 8). Un laser à électrons libres n’est pas une nouveauté, l’un des plus puissants au monde étant le Linac Coherent Light Source (LCLS) qui a été utilisé pour fabriquer des « atomes creux ». Un autre, en Allemagne, permet de rendre l’aluminium transparent dans un domaine de longueurs d’onde associé aux ultraviolets.


Un tableau comparatif des structures que l'on peut observer à des longueurs d'onde de plus en plus courtes de la gauche vers la droite. Un laser à électrons libres (Free Electron Laser) permet ainsi de générer des impulsions X révélant le monde des protéines. © X-ray Free Electron Laser


Un beau record du monde

Le laser se situant à Harima au Japon se nomme Sacla (SPring-8 Angstrom Compact free electron LAser). Il y a quelques mois, les chercheurs japonais étaient parvenus à produire des impulsions lumineuses avec une longueur d’onde de seulement 0,8 angström, mais il ne s’agissait pas encore d’impulsions laser. C’est maintenant chose faite et ils annoncent avoir obtenu avec Sacla des impulsions laser avec une longueur d’onde de 1,2 angström.

Il s'agit là d'un record du monde à plus d’un titre. En effet, Sacla génère maintenant des impulsions de rayons X un milliard de fois plus brillantes et mille fois plus courtes que les autres sources de par le monde.